avec la collaboration de Jacques LACHAUME (EDF/DGES)
La figure 1 résume la terminologie appliquée aux différents phénomènes affectant la valeur efficace de la tension. Parmi ces phénomènes, on distingue la zone où il y a fluctuations de tension.
Nota :
Cet article fait partie d’un ensemble consacré à la qualité de la tension dans les réseaux. Les autres articles traitent des sujets suivants :
- Introduction ;
- Creux et coupures brèves ;
- Harmoniques ;
- Pour en savoir plus.
Sur les fluctuations de tension et les flicker, le lecteur est également invité à se reporter à la série d’articles :
et - Fluctuations de tension et flicker : évaluation et atténuation ;
- Contrôle dynamique de puissance réactive. Dispositifs statiques ;
[D 4 318] - Compensateurs statiques de puissance réactive : pour en savoir plus.
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3.1 Détermination de la valeur de l’impédance amont
Dans l’exemple suivant, tiré d’un cas réel, nous allons évaluer l’influence de chaque élément de réseau dans le calcul de l’amplitude des à-coups de tension.
On considère une charge alimentée en basse tension (BT) par 180 m de câble BT, en aval d’un transformateur MT/BT de 400 kVA, lui-même alimenté par une ligne MT issue du jeu de barres moyenne tension (MT) d’un poste source.
Pour comparer la sensibilité du résultat à chaque paramètre, on décrira le réseau amont jusqu’à la haute tension (figure 4).
Les impédances de ces éléments doivent être ramenées à un même niveau de tension pour pouvoir être comparées. Dans notre cas, on ramènera la valeur de toutes les impédances à la valeur de la moyenne tension (20 kV).
Les valeurs des différentes impédances sont données dans le tableau 1.
On constate que la valeur des impédances de la basse tension a une importance prépondérante. Illustrons cela par quatre variantes.
Doublement de la puissance de la source à 63 kV : l’impédance à 20 kV de la source à 63 kV devient j0,25 Ω ; l’influence est négligeable.
Changement du transformateur 20 MVA du poste source par un transformateur 36 MVA : l’inductance du transformateur devient 1,89 Ω, ce qui est négligeable vu de la BT.
Enfouissement des 10 km de ligne aérienne MT : l’inductance linéique du câble étant environ quatre fois plus faible, on gagne 3 Ω, ce qui est considérable pour une charge raccordée en MT mais également insignifiant pour la charge BT étudiée précédemment.
Remplacement du transformateur MT/BT de 400 kVA par un transformateur de 1 000 kVA : l’inductance du transformateur MT/BT devient (à 20 kV) 16 Ω au lieu de 40 Ω. On a donc gagné 24 Ω, ce qui est intéressant (un quart de l’impédance amont).
Nota :
la relation entre l’impédance calculée ici et la Scc utilisée après est :
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