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Article

1 - PRINCIPALES MÉTHODES DE MESURE NUCLÉAIRE NON DESTRUCTIVE ACTIVE

2 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : BN3406 v1

Conclusion
Mesure nucléaire non destructive dans le cycle du combustible. Partie 2

Auteur(s) : Abdallah LYOUSSI

Date de publication : 10 janv. 2005

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RÉSUMÉ

Les mesures nucléaires non destructives se subdivisent en deux catégories : méthodes passives, pour lesquelles les signaux à détecter sont obtenus sans stimulation externe, et méthodes actives pour lesquelles les émissions de particules sont provoquées à l’aide d’une source externe de rayonnements. Cet article est consacré aux deux principales méthodes non destructives actives : mesure neutronique active et mesure par photofissions induites. Ces techniques sont exclusivement dédiées aux besoins du cycle du combustible nucléaire et au contrôle nucléaire de procédé.

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Auteur(s)

  • Abdallah LYOUSSI : Chercheur au Commissariat à l’Énergie Atomique - Ingénieur en Génie atomique, Docteur en Physique nucléaire - Habilité à Diriger les Recherches en Physique - Expert Senior CEA en mesures nucléaires non destructives

INTRODUCTION

Cet article qui traite des méthodes de mesure nucléaire non destructive active constitue la suite de l’article [BN 3 405] consacré, en grande partie, aux principales méthodes de mesure nucléaire non destructive passive.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-bn3406


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2. Conclusion

Les techniques de mesure nucléaire non destructive présentées et développées dans cet article sont, dans une première approche, exclusivement dédiées aux besoins du cycle du combustible nucléaire et au contrôle nucléaire de procédé.

Le critère qui a guidé le choix de présenter ces méthodes de mesure plutôt que d’autres repose sur l’aspect nucléaire du rayonnement émis (ou induit) par (dans) l’objet à contrôler, sur leur utilisation en milieu industriel ou, le cas échéant, sur leur faisabilité démontrée sur objets réels.

Les méthodes de mesure non destructive passives concernées sont la spectrométrie gamma et le comptage neutronique. La première est une des techniques les plus utilisées – pour ne pas dire la plus utilisée – en contrôle nucléaire non destructif. Toutefois dans certaines situations, elle se trouve confrontée à des difficultés de type bruit de fond ou/et interférences de raies parasites ainsi qu’à des limitations liées aux effets atténuateurs de la matrice. Ainsi, la spectrométrie gamma sur des objets de densité élevée et/ou fortement irradiants peut se révéler inappropriée.

Les mesures neutroniques passives peuvent, quant à elles, être utilisées pour le contrôle non destructif d’objets radioactifs irradiants et/ou de forte densité pourvu que les radio-isotopes d’intérêt aient un taux d’émission de neutrons suffisamment élevé pour être mesurable.

En revanche, dans certains cas, des difficultés liées à une faible énergie de gamma et/ou à une basse intensité, voire à une quasi-absence d’émissions photoniques et/ou neutroniques spontanées, à des interférences parasites rendent l’exploitation du signal utile délicate voire impossible.

Dans ces cas là, le recours aux mesures actives se révèle indispensable.

Les mesures actives concernées sont l’interrogation neutronique et la photofission induite. La première se décline en deux variantes :

  • la mesure neutronique active basée sur la réaction de fission induite ;

  • la mesure des gamma de réaction de capture et/ou d’activation neutronique.

La mesure neutronique active donne de très bons résultats pour des matrices de faible à moyenne densité et à basse teneur...

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