Présentation

Article

1 - PRÉLÈVEMENT DES EAUX DE SURFACE

2 - CAPTAGE ET EXTRACTION DES EAUX SOUTERRAINES

Article de référence | Réf : C5190 v2

Captage et extraction des eaux souterraines
Dispositifs de prélèvement des eaux

Auteur(s) : Hugues GODART

Date de publication : 10 nov. 1999

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Auteur(s)

  • Hugues GODART : Ingénieur civil des Mines - Ingénieur en chef à la Générale-des-eaux

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

On distingue traditionnellement les prises d’eau superficielle et les captages d’eau souterraine ; dans la réalité on peut se trouver devant des situations moins tranchées. Par exemple, une source (exutoire superficiel naturel) peut être alimentée par de véritables nappes souterraines soumises aux lois du mouvement des eaux en milieu poreux ou, au contraire, n’être que la sortie à l’air libre de véritables rivières souterraines régies par les lois d’écoulement à surface libre. A contrario dans de nombreux endroits, notamment dans les grandes plaines alluviales, on utilise des puits ou des forages au voisinage immédiat des berges d’un cours d’eau, l’eau extraite provenant presque directement d’un écoulement superficiel.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-c5190


Cet article fait partie de l’offre

Métier : ingénieur territorial

(131 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation

2. Captage et extraction des eaux souterraines

2.1 Eaux souterraines

On distingue les eaux d’origine météorique et les eaux juvéniles. Les eaux juvéniles, qui prennent naissance par synthèse sous haute pression et très haute température pour la première fois au niveau de l’écorce terrestre, n’intéressent pas les distributeurs d’eau : elles semblent peu importantes.

Les eaux d’origine météorique, qui ont leur origine dans l’infiltration des eaux de pluie, sont classées en eaux superficielles qui ressortent à la surface après un cheminement de durée relativement courte et en eaux profondes, pratiquement immobiles ou qui ne circulent qu’à des vitesses très faibles. Les eaux profondes, appelées quelquefois fossiles, se situent à des profondeurs diverses pouvant dépasser 10 km ; elles ne peuvent, en dehors de cas ponctuels, intéresser le distributeur d’eau du fait qu’elles ne se renouvellent pas, tout au moins à l’échelle de la vie humaine.

Nota :

il existe toutefois des cas intermédiaires, comme celui de la nappe albienne du Sahara, où l’eau artésienne ou semi-artésienne permet l’alimentation d’oasis ou de centres pétroliers. La profondeur des forages y dépasse le kilomètre et certains hydrogéologues pensent que l’eau qui y est prélevée aujourd’hui provient de chutes de pluies sur l’Atlas saharien à l’époque de Charlemagne.

Les prélèvements d’eau souterraine sont ponctuels (sources, puits, forages) et les volumes prélevés sont de très loin supérieurs à la fraction infiltrée et non réévaporée des précipitations sur la surface entourant immédiatement le point ou l’ensemble des points de prélèvement. La limite des possibilités de prélèvement dépend, par conséquent, du volume d’eau disponible immédiatement autour du point de captage, du mouvement local de l’eau dans le terrain entourant le captage et du mouvement de l’eau entre ce dernier et les terrains, pouvant se situer fort loin, qui constituent le bassin récepteur des précipitations, qui finalement réapparaissent ou sont soutirées artificiellement au captage.

Le problème que doit résoudre le distributeur d’eau est celui de l’optimisation d’un système où interfèrent les caractéristiques du dispositif de captage, la nature du terrain où il doit être implanté, la nature des...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Métier : ingénieur territorial

(131 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Captage et extraction des eaux souterraines
Sommaire
Sommaire

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Métier : ingénieur territorial

(131 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

ABONNEZ-VOUS