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1 - PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT

2 - CALODUCS CAPILLAIRES

3 - THERMOSIPHONS DIPHASIQUES

4 - LIMITES DE FONCTIONNEMENT

5 - CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

6 - APPLICATIONS

7 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : BE9545 v1

Thermosiphons diphasiques
Systèmes diphasiques de contrôle thermique - Thermosiphons et caloducs

Auteur(s) : Jocelyn BONJOUR, Frédéric LEFÈVRE, Valérie SARTRE, Yves BERTIN, Cyril ROMESTANT, Vincent AYEL, Vincent PLATEL

Relu et validé le 04 juin 2017

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RÉSUMÉ

Pour la conduction de chaleur, différents systèmes sont possibles. On peut citer par exemple l'utilisation de métaux tels que le cuivre et l'aluminium. Toutefois, les caloducs, dont le système de fonctionnement est basé sur le principe du transfert thermique par transition de phase d'un fluide (chaleur latente), permet d'avoir un rendement particulièrement intéressant dans le transport des flux thermiques. Les deux principaux types de caloducs généralement utilisés sont les caloducs capillaires et les thermosiphons diphasiques. Bien que découvert dans les années 30, le principe du caloduc n'a réellement été adopté que depuis quelques dizaines d'années, notamment dans les secteurs de l'aérospatial, du ferroviaire ou de l'électronique de puissance. Ce dossier réalise ainsi un état de l'art de cette technologie, en présentant le principe de fonctionnement, les méthodes de dimensionnement et quelques cas d'application.

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Auteur(s)

  • Jocelyn BONJOUR : Professeur à l'INSA de Lyon - CETHIL UMR5008 CNRS – INSA – Université Lyon 1

  • Frédéric LEFÈVRE : Maître de Conférences HDR à l'INSA de Lyon - CETHIL UMR5008 CNRS – INSA – Université Lyon 1

  • Valérie SARTRE : Maître de Conférences HDR à l'INSA de Lyon - CETHIL UMR5008 CNRS – INSA – Université Lyon 1

  • Yves BERTIN : Maître de Conférences HDR à l'ENSMA - Institut Pprime LET UPR3346 CNRS – ENSMA – Université Poitiers

  • Cyril ROMESTANT : Ingénieur de Recherche au CNRS - LET UMR6608 CNRS – ENSMA – Université Poitiers

  • Vincent AYEL : Maître de Conférences à l'ENSMA - Institut Pprime LET UPR3346 CNRS – ENSMA – Université Poitiers

  • Vincent PLATEL : Maître de Conférences à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour - LaTEP, Université de Pau et des Pays de l'Adour - Mise à jour de l'article [B 9 545] Caloducs, rédigé en 1997 par Alain BRICARD et Serge CHAUDOURNE, dans le cadre des activités du GdR 2613 du CNRS « Systèmes de refroidissement diphasique » (SYREDI).

INTRODUCTION

Bien meilleurs conducteurs que les métaux, les caloducs sont des systèmes thermiques qui peuvent transporter une quantité de chaleur égale à plusieurs centaines ou milliers de fois celle transportée par un conducteur métallique solide et homogène de même volume sous un même écart de température.

Mettant en jeu l'évaporation et la condensation d'un fluide interne, le caloduc peut être conçu à différentes fins :

  • transmettre des flux thermiques élevés avec un faible écart de température ;

  • transmettre un flux thermique variable à température constante ;

  • uniformiser la température d'une structure soumise à des variations de température ;

  • adapter la densité de flux thermique entre une source chaude et une source froide de surfaces très différentes.

Breveté en 1942, le caloduc est oublié jusqu'au début des années 1960 où il est redécouvert pour les besoins de la technologie spatiale. Appelé aussi quelquefois tube de chaleur, en anglais « Heat-Pipe », il a pour ancêtre le tube de Perkins, sorte de bouilleur en circuit fermé, inventé au XIX e siècle par A.M. et J. Perkins.

Deux familles de caloducs sont aujourd'hui matures : les caloducs capillaires et les thermosiphons diphasiques. Depuis une quinzaine d'années, de nouveaux types de caloducs ont connu d'importants développements et émergent progressivement : il s'agit des microcaloducs, des boucles diphasiques et des caloducs oscillants, qui sont présentés dans le dossier [BE 9 546] « Systèmes diphasiques de contrôle thermique. Boucles diphasiques, capillaires et gravitaires » et dans le dossier [BE 9 547] « Systèmes diphasiques de contrôle thermique. Microcaloducs et caloducs oscillants ».

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-be9545


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3. Thermosiphons diphasiques

Les thermosiphons diphasiques sont des caloducs dans lesquels le moteur assurant le retour du liquide n'est pas l'effet capillaire, mais la gravité. Cela est possible uniquement lorsque le condenseur est au-dessus de l'évaporateur.

Lorsqu'un thermosiphon comporte une structure capillaire, par exemple un rainurage, celle-ci n'a pour rôle que d'améliorer les performances locales (coefficient d'échange, homogénéisation du film de condensat, stabilisation de l'interface liquide-vapeur, etc.). On utilise d'ailleurs largement dans le domaine industriel des thermosiphons à parois internes lisses lorsque l'on cherche à avoir un prix de revient minimal.

Cependant, l'utilisation d'un réseau capillaire améliore le fonctionnement et augmente les performances. En fait, le seul réseau capillaire utilisé industriellement dans ce type de caloduc est le rainurage intérieur des tubes. Ce rainurage n'ayant pas de fonction capillaire, les rainures peuvent être moins profondes et leur profil triangulaire et non rectangulaire, ce qui facilite beaucoup la réalisation des tubes. Par ailleurs, dans ce type de caloducs fonctionnant en thermosiphon, la quantité de liquide intérieur est beaucoup plus grande que dans le cas du fonctionnement capillaire : un volume de liquide à froid compris entre 30 et 70 % du volume intérieur de l'évaporateur (selon la dimension de celui-ci) est habituellement utilisé.

L'intérêt du rainurage intérieur, par rapport au tube lisse, est avant tout d'augmenter notablement les coefficients d'échange interne en évaporation et en condensation et, ensuite, d'avoir un fonctionnement plus stable.

3.1 Principe de fonctionnement

L'évolution des pressions est très différente dans un thermosiphon. En effet, en raison de l'absence de pression capillaire, les pressions statiques de la phase vapeur et de la phase liquide sont identiques en chaque section. L'évolution des pressions dans la phase vapeur étant toujours calculée à partir du bilan lié à l'équation (5), la pression statique dans la phase vapeur diminue entre l'évaporateur et le condenseur. De plus, la pression dans la phase liquide est égale à la somme de la pression liée aux forces gravitaires et aux pertes de charges liées à l'écoulement. On obtient alors les évolutions de pression de la figure ...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - CHI (S.W.) -   Heat pipe, theory and practice.  -  McGraw Hill (1976).

  • (2) - DUNN (P.D.), REAY (D.A.) -   Heat pipes.  -  3e Éd., Pergamon Press (1982).

  • (3) - IVANOVSKII (M.N.), SOROKIN (V.P.), YAGODKIN (I.V.) -   The physical principles of heat pipes.  -  Clarendon Press (1982).

  • (4) - PETERSON (G.P.) -   Heat pipes modelling, testing and applications.  -  Wiley & sons (1994).

  • (5) - FAGHRI (A.) -   Heat pipe science and technology.  -  Taylor & Francis (1995).

  • (6) - CAREY (V.P.) -   Liquid-Vapor Phase-Change Phenomena.  -  Hemisphere Publishing Corporation (1992).

  • (7) - ROMESTANT (C.) -   Études...

1 Évènements

International Heat Pipe Conference (IHPC). Périodicité 2 à 3 ans :

  • 14e édition : Florianopolis, Brésil, 22-27 avril 2007

  • 15e édition : Clemson (SC), USA, 25-30 avril 2010

  • 16e édition : Lyon, France, printemps 2012

  • 17e édition : Kanpur, Inde, automne 2014

HAUT DE PAGE

2 Annuaire

HAUT DE PAGE

2.1 Constructeurs – Fournisseurs – Distributeurs (liste non exhaustive)

Advanced Cooling Technologies (ACT), USA http://www.1-act.com/fact.html

ATHERM, France http://www.atherm.com

Bosari Thermal Management, Italie http://www.bosari.com

CIAT, France http://www.ciat.fr

Euro Heat Pipe (EHP), Belgique http://www.ehp.be

Ferraz Shawmut (Thermal Division), anciennement Société DATE, France http://www.ferrazshawmut-thermalmanagement.com

Heat Pipe Technology Inc., USA http://www.heatpipe.com

SEEM SEMRAC,...

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