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RÉSUMÉ
Du paléolithique à nos jours, l'homme n'a pas cessé de chercher à construire des bâtiments lui permettant de se protéger et de se développer. Dans notre monde moderne, l'industrialisation et la standardisation de la construction ont conduit l'ensemble des parties prenantes à automatiser un processus et des procédés. Actuellement, le développement des matériaux agrosourcés ou biosourcés pose la question des modes de conception et des solutions techniques et technologiques récentes qui s'offrent à la filière BTP. L'utilisation du végétal dans la construction est promis à un développement important dans les décennies à venir, si les acteurs de cette filière réussissent le pari d'une industrialisation durable de produits conformes aux exigences normatives et réglementaires de la construction.
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Blaise DUPRE : Directeur Général - CoDEM Picardie, Dury, (France)
INTRODUCTION
L’utilisation du végétal dans la construction connaît un développement important ces dernières années. Effet de mode réservé à certains convaincus, la construction paille et les bétons de chanvre ont initié, il y a près de 20 ans, en France, un retour à l’utilisation de ressources de proximité pour la construction. La filière construction doit intégrer les productions agricoles, comme des matières premières alternatives, et devrait s’assurer de leur compatibilité avec les techniques connues de mise en œuvre. Ne faudrait-il pas, plutôt, adapter l’ensemble du processus de construction ? Intégrer le végétal comme un vecteur indispensable à la conduite du changement qui s’avère être un vrai frein, au développement de l’innovation dans cette filière ?
Peut-on parler d’innovation technologique, lorsque l’on parle de constructions bio-sourcés ? L’histoire nous rappelle que le végétal a toujours été une des matières les plus utilisées dans la construction, avant les premières révolutions industrielles, il y a près de 150 ans. C’est pourtant bien par le développement d’une industrie biosourcée que le végétal pourra trouver durablement sa place dans la filière construction. Même s’ils bénéficient d’une cote de popularité importante, les prix des produits déjà sur le marché sont souvent prohibitifs, et ne leurs permettent pas de connaître un succès commercial conforme aux attentes sociétales.
Cet article tente de faire le point sur une filière prometteuse, mais également confrontée à ses propres contradictions, fondées ou non. Si elle veut être actrice de la troisième révolution industrielle chère à Jérémy RIFKIN, alors elle doit poursuivre son développement, sans oublier les objectifs actuels de la construction et de la rénovation : fournir des bâtiments performants, durables et abordables au regard de leurs usages.
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2. Ressources végétales mobilisables et mobilisées
Rapidement évoquées au § 1.3 les ressources végétales mobilisables sont détaillées ici.
2.1 Grandes familles de végétaux utilisables en construction
On peut classer les différentes familles de végétaux selon le type de matières produites, par exemple :
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fibres longues ;
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fibres courtes ;
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particules et granulats ;
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molécules...
Bernard Kurek définit la fibre végétale comme une expansion cellulaire morte principalement composée de cellulose, d'hémicellulose, de lignine et de pectine.
Une fibre végétale est, soit isolée, soit regroupée avec d'autres en un faisceau.
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Origines des fibres
Les fibres végétales sont issues de différentes parties d'une plante (des graines, du tronc ou de la tige, des fruits, des feuilles...). Mais, plus généralement, les fibres végétales utilisées dans la construction sont issues de la tige (fibres libériennes).
La figure 3 propose, à titre d'exemple, le schéma d'une tige de lin textile, vue en coupe transversale.
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Extraction des fibres
Après leur croissance au champ, les pailles produites sont arrachées ou coupées selon les variétés, puis laissées au sol, dans le cas du lin, pour être séchées mais également initier et favoriser la dégradation biologique de l’épiderme...
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BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - DUBOIS (P.), YAR (B.) - Les structures d'habitat au Paléolithique inférieur et moyen en France : entre réalité et imaginaire - Bulletin de la Société préhistorique française. Volume 93. Numéro 2, pp. 149-163 (Année 1996).
-
(2) - LUMLEY (H.), EF ALII - Le site de Terra Amata - Livret-Guide de l'excursion B1 : Sites Paléolithiques de la région de Nice et grottes de Grimaidi, U.I.S.P.P., IXe Congrès, Nice, p. 15-49 (1976).
-
(3) - LUMLEY (H.) (éd.) - Une cabane acheuléenne dans la Grotte du Lazaret (Nice) - CNRS : Mémoires de la Société Préhistorique Française, tome 7, 235 p. (1969).
-
(4) - LEROI-GOURHAN (A.), BRÉZILLON (M.) - * - . – Fouille de Pincevent : essai d’analyse ethnographique d’un habitat magdalénien (la section 36). CNRS : VIIe supplément à Gallia Préhistoire. 348 p. (1983).
-
(5) - PETREQUIN (P.), PETREQUIN (A.M.), FRENEE (E.), MONNIER (J.L.) - * - ....
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
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WUFI ® – Programme pour PC calculant le transfert couplé de chaleur et de masse dans les composants d'un bâtiment. The Fraunhofer Institute for Building Physics, Nobelstr. 12, 70569 Stuttgart
-
AQC – Agence Qualité Construction
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Catalogue F-R-D 2012, gamme Fibra S, page 18, disponible sur
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CSTB – Centre Scientifique et technique du Bâtiment
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INRS Dossier, Les Fibres. Disponible en ligne sur : http://www.inrs.fr
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Institut National du Cancer : Fiche repère (2009)...
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