Présentation
EnglishNOTE DE L'ÉDITEUR
La norme NF EN IEC 61400-3-1 de septembre 2019 citée dans cet article a été complétée par l'amendement NF EN IEC 61400-3-1/A11 (C57-700-3-1/A11) : Systèmes de génération d’énergie éolienne - Partie 3-1 : Exigences de conception des éoliennes fixes en pleine mer (Révision janvier 2021)
Pour en savoir plus, consultez le bulletin de veille VN2101 (Février 2021)
La norme IEC 61400 citée dans cet article a été complétée par une sixième partie : NF EN IEC 61400-6 (C57-700-6) : Systèmes de génération d'énergie éolienne - Partie 6 : exigences en matière de conception du mât et de la fondation (Révision octobre 2020)
Pour en savoir plus, consultez le bulletin de veille normative VN2009 (Novembre 2020).
La norme NF EN 61400-3 de juin 2009 citée dans cet article a été remplacée par la norme NF EN IEC 61400-3-1 (C57-700-3-1) : Systèmes de génération d'énergie éolienne - Partie 3-1 : exigences de conception des éoliennes fixes en pleine mer (Révision 2020)
Pour en savoir plus, consultez le bulletin de veille normative VN2002 (Mars 2020).
RÉSUMÉ
Cet article traite de la mise en œuvre actuelle de l'énergie éolienne pour l'injection d'électricité dans les réseaux électriques. Il reste centré sur les technologies mises en œuvre pour l’étude et la construction des centrales éoliennes, ainsi que la mise en compatibilité de la fourniture intermittente de l'électricité éolienne avec le fonctionnement normal des réseaux
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Lire l’articleAuteur(s)
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Denis LEFEBVRE : Ingénieur SUPÉLEC - Directeur prospective et réseau de Quadran
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Jean-Marc NOËL : Ingénieur de l’École navale
INTRODUCTION
Dès la première crise pétrolière de 1973, les pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique, pays riches et développés) se sont intéressés à l’énergie éolienne pour l’injection d’électricité dans les réseaux de distribution. Les crises pétrolières se succédant, cet intérêt a perduré et augmenté, permettant à la filière éolienne de se développer. Ce développement dans les pays riches a été rendu possible par l’obligation faite aux distributeurs d’électricité d’acheter l’électricité éolienne à des prix rémunérateurs pour les développeurs, très supérieurs aux prix moyens constatés sur les marchés. Le différentiel entre le prix d’achat aux développeurs et le prix moyen du marché est au final supporté par le consommateur.
Depuis quelques années, les prémisses d‘une crise climatique conséquence de la diffusion des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, gaz produits en partie par la génération d’électricité à partir de combustibles fossiles, ont majoré l’intérêt pour l’électricité éolienne, électricité décarbonée.
De plus, la baisse du coût de l’énergie éolienne a conduit au décollage de cette technologie dans les pays du Sud, où les coûts de production d’électricité sont souvent élevés.
La puissance éolienne installée dans le monde est passée de 10 GW en 1998 à 432 GW, dont 12 GW offshore fin 2015. Depuis plusieurs années, la technologie éolienne est celle qui connaît la plus forte croissance dans le monde, talonnée par le solaire. 43,7 % des capacités installées en Europe en 2014 sont éoliennes (source EWEA).
Ce développement foudroyant a totalement occulté le maintien d’activités annexes dans le domaine du pompage éolien mécanique ou dans le domaine des alimentations électriques éoliennes autonomes (maisons isolées, bateaux).
Le présent article ne traite que de la mise en œuvre actuelle de l’électricité éolienne pour son injection dans les réseaux de distribution.
Il ne s’agit donc pas d’un examen exhaustif des applications et des technologies de l’énergie éolienne, mais d’une analyse centrée sur les technologies mises en œuvre pour :
-
construire les aérogénérateurs fournissant de l’électricité aux réseaux ;
-
préparer l’installation de ces aérogénérateurs en centrales éoliennes ;
-
rendre compatible la fourniture discontinue et très variable de l’électricité éolienne avec le fonctionnement normal des réseaux.
MOTS-CLÉS
VERSIONS
- Version archivée 1 de janv. 2009 par Jean-Marc NOËL
DOI (Digital Object Identifier)
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Présentation
7. Gestion de l’énergie éolienne
7.1 Organisation
Se reporter en [Doc. BE 8 585], notamment pour les adresses des sites.
7.1.1 Organismes officiels et professionnels
En France, le développement de l’électricité éolienne est organisé par le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, en relation avec le ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie.
Parmi les organisations d’État les plus impliquées dans ce développement, citons :
-
l’ADEME, Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie ;
-
la DGEMP, Direction générale de l’énergie et des matières premières ;
-
la CRE (Commission de régulation de l’énergie) qui est en charge de la régulation des marchés français de l’électricité et du gaz ;
-
RTE (Réseau de transport de l’électricité), encore filiale de EDF, qui gère le transport de l’électricité en France, ainsi que l’équilibre entre production et consommation.
Au niveau professionnel, la quasi-totalité de l’industrie éolienne française est rassemblée sous la houlette de la FEE (France énergie éolienne), et du SER (Syndicat des énergies renouvelables).
Au niveau mondial, l’agence internationale de l’énergie AIE (ou IEA) organise le développement de l’énergie éolienne. Les intérêts de l’industrie éolienne sont représentés par deux organisations concurrentes :
-
GWEC (Global Wind Energy Council) qui regroupe les associations les plus anciennes comme EWEA (European Wind Energy Association), AWEA (American Wind Energy Association) etc. Normalement, le groupement de tous les plus anciens lobbies de développement de l’énergie éolienne aurait dû porter le nom de WWEA, mais l’usage de celui-ci avait été anticipé par l’organisation concurrente définie ci-après ;
-
WWEA (World Wind Energy Association) qui poursuit sensiblement les mêmes objectifs que GWEC.
Le site...
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Gestion de l’énergie éolienne
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Le développement de l’électricité éolienne en France est organisé par le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, en relation avec le ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie.
Parmi les organisations les plus impliquées dans ce développement, citons :
-
l’ADEME, Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie http://www.ademe.fr/
-
la DGEMP, Direction générale de l’énergie et des...
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