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EnglishRÉSUMÉ
Un moteur d’induction à cage transforme directement l’énergie électrique en énergie mécanique, de façon réversible. Cet article présente des éléments de construction des moteurs, dans une gamme de puissance industrielle, à savoir entre 100 W et 5 kW. Le plan de l'article correspond à la constitution de ces moteurs : description du rotor, du stator et éléments sur l'assemblage final.
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-
François BERNOT : Professeur des universités à l’école d’ingénieurs de Tours - Consultant industriel avec la collaboration de la société Usocome d’Haguenau
INTRODUCTION
Un moteur d’induction à cage transforme directement l’énergie électrique en énergie mécanique, de façon réversible. Dans l’industrie, il est très souvent accompagné d’un réducteur intégré, voire maintenant d’un variateur électronique logé dans la boîte à bornes. Cet article ne parle que de la construction du moteur. Il s’appuie pour tous les développements théoriques sur les articles relatifs au fonctionnement des moteurs asynchrones. Le plan suivi respecte la constitution naturelle de ces machines, sachant que nous nous limiterons à une gamme de puissance comprise entre 100 W et 5 kW, qui correspond à l’essentiel des applications industrielles.
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4. Assemblage final
Dans le cadre d’une solution de type motoréducteur intégré, le bout d’arbre reçoit directement le pignon d’attaque du réducteur, sans pièce intermédiaire. Dans cette configuration, le centrage de l’ensemble tournant par rapport au mécanisme réducteur est excellent. Il en résulte des bruits de roulement et une usure très faibles.
Le stator est assemblé avec son rotor et les accessoires au sein de lignes flexibles. Les usines modernes abandonnent les lignes séquentielles de type Taylor, au profit de petites unités autonomes de type Kaisen. La figure 9 présente un poste de montage final.
Dans cette unité, l’opératrice dispose dans un espace ergonomique de tous les éléments nécessaires à l’assemblage. Elle est donc responsable de la qualité de son travail, contrairement aux lignes de montage classiques, où la décomposition en taches élémentaires n’implique pas le personnel. Dans ces dernières, l’en-cours de fabrication lié à la longueur de la chaîne décale la découverte et le traitement des défauts, d’où une production de rebut importante avant alarme.
Cette organisation du travail est très bien adaptée à la variété des finitions demandées par le client. Le principe en a été poussé jusqu’à des cellules autonomes autour d’un produit (une gamme de produits homogènes : type de réducteur). Un préparateur rassemble dans le stock les pièces demandées par l’équipe à laquelle il est rattaché. Il les donne aux monteurs, qui les transmettent après assemblage et contrôle sur place, à l’équipe de peinture et d’emballage.
Selon les usines, les postes de montage peuvent être individuels ou non. Ce principe est étendu aux unités de montage autonomes, dans les pays externes à l’entreprise mère, qui ne gèrent plus des stocks de moteurs trop variés, mais des références de pièces, assemblées en dernière minute sur commande du client local.
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Assemblage final
BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - BERNOT (F.) - La vitesse variable électrique, tome 1, motovariateurs à courant continu. - 280 pages avec CD Rom d’exercices publié chez Magnard-Vuibert, France, oct. 1997.
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(2) - CHATELAIN (J.) - Machines électriques. - Tome 1, Éd. Dunod (1983).
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(3) - DESBOIS (M.), TOUACHE (F.), TOURANCHEAU (J.), TORRI (R.) - L’automobile, Technologie professionnelle générale. Les organes de transmission et d’utilisation. - Tome 2, Éd. Foucher, 235 p (1983).
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(4) - FOUILLE (A.) - Électrotechnique à l’usage des ingénieurs. - Tome 1 : principe, Éd. Dunod.
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(5) - WOLF (R.) - Le véhicule électrique gagne le cœur de la ville. - Éd. centre français de l’électricité (1995).
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(6) - MAUCLERC (G.), AUBERT (J.), DOMENACH - Guide...
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