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1 - PRINCIPE GÉNÉRAL DES PILES À COMBUSTIBLE

2 - DESCRIPTION DE LA PILE HYDROGÈNE/OXYGÈNE

3 - CINÉTIQUE RÉACTIONNELLE

4 - RENDEMENTS ÉNERGÉTIQUES

5 - PILES À COMBUSTIBLE À MEMBRANE POLYMÈRE

6 - PILE À COMBUSTIBLE À OXYDATION DIRECTE DU MÉTHANOL

7 - CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES

8 - ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX

Article de référence | Réf : D3340 v2

Description de la pile hydrogène/oxygène
Principe des piles à combustible - Piles à membranes basse température

Auteur(s) : Claude LAMY, Michel CASSIR, Daniel HISSEL, Gilles TAILLADES

Date de publication : 10 déc. 2023

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RÉSUMÉ

L’utilisation de piles à combustible permettrait de réduire fortement les émissions de gaz à effet de serre (dioxyde de carbone) et de gaz nocifs (oxydes d’azote). De plus, leurs rendements élevés en électricité (45 à 50 %) et en cogénération d'électricité, plus chaleur (90 à 95 %), permettrait de réduire considérablement l’importation de combustibles fossiles.

Cet article se propose de rappeler le principe des piles à combustible en se basant sur la thermodynamique et la cinétique des réactions électrochimiques impliquées et de discuter des rendements énergétiques selon les différents combustibles impliqués : hydrogène, gaz naturel, hydrocarbures, méthanol, biomasse, ammoniac, etc. À titre d’exemple, les piles à basse température, utilisant des membranes protoniques ou anioniques, y seront présentées, ainsi que la pile à oxydation directe du méthanol.

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Auteur(s)

  • Claude LAMY : Professeur émérite, Institut Charles Gerhardt (ICGM), CNRS, université de Montpellier - Membre de France Hydrogène, France

  • Michel CASSIR : Professeur émérite, Chimie ParisTech, université PSL, Institut de Recherche de Chimie Paris (IRCP), France

  • Daniel HISSEL : Professeur, université de Franche-Comté, Institut universitaire de France (IUF), FEMTO-ST, CNRS - Directeur-adjoint Fédération nationale hydrogène du CNRS

  • Gilles TAILLADES : Professeur, directeur de la mention énergie, Institut Charles Gerhardt (ICGM), CNRS, université de Montpellier, France

INTRODUCTION

Depuis leur invention en 1839, les perspectives d’un développement commercial des piles à combustible n’ont jamais été aussi bonnes, par suite des efforts de la recherche, de choix stratégiques de grands groupes industriels, de constructeurs automobiles et en réponse à un contexte environnemental, sociétal et politique en forte évolution.

Le principe général des piles à combustible est d’abord rappelé en évaluant les grandeurs thermodynamiques et cinétiques des réactions électrochimiques impliquées (oxydation du combustible à l’anode, réduction de l’oxygène à la cathode) dans un large domaine de température (25 °C à 1 000 °C) afin d’introduire les piles fonctionnant à basse température et à haute température. Les piles basse température (piles hydrogène/oxygène à membranes et pile à oxydation directe du méthanol) sont ensuite décrites en détails.

Les Piles à membrane échangeuse de protons (PEMFC) ont maintenant atteint des niveaux de maturité technologique importants permettant, au-delà de simples démonstrations, une réelle production industrielle, ainsi que leur commercialisation dans de multiples domaines : production d’énergie électrique stationnaire (bâtiments et centrales électriques, alimentation de secours, groupes électrogènes pour l’événementiel), mobilité terrestre (vélos, véhicules légers, camions, autobus, trains), navigation fluviale et maritime, applications aérospatiales (avion, drones, lanceurs, satellites). Elles ont une bonne compacité en termes de puissance spécifique (> 3 kW · kg–1 et > 3 kW · L–1), de bonnes perspectives de réduction de coût et des durées de vie suffisantes.

Les autres piles (AFC, PAFC, MCFC, SOFC, PCFC), décrites dans les 3 articles associés, ont également un certain nombre d’avantages pour des applications similaires, tandis que les Piles à oxydation directe du méthanol (DMFC) visent essentiellement les applications portables.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-d3340


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2. Description de la pile hydrogène/oxygène

  • Dans le cas de la pile hydrogène/oxygène (figure 1), la réaction chimique globale, associée à cette transformation, est la combustion de l’hydrogène dans l’oxygène :

    ( 2 )

    avec production simultanée d’eau, d’énergie électrique W e et de chaleur ΔQ.

    Dans l’état standard (T = 25 °C, p = 105 Pa = 1 bar, eau liquide) W e = – ΔG 0 = 237,1 kJ/mole H2, ce qui correspond (avec n = 2 pour l’hydrogène) à une f.é.m. à l’équilibre (courant nul) :

    Le principal intérêt du combustible H2 est que la densité d‘énergie spécifique théorique W s associée à la réaction (2), rapportée à 1 kg d’hydrogène et exprimée en kWh · kg–1, est très élevée, soit, à l’état standard :

    où M = 0,002 kg est la masse molaire de l’hydrogène. Avec un stockage en phase gaz à 700 bars, soit 5 à 6 % massique, cela correspond à une densité d’énergie pratique de l’ordre de 1 650 à 1 980 Wh · kg–1, qui est de l’ordre de 4 à 5 fois plus élevée que celle des batteries au lithium.

    À 1 bar et 927 °C, soit 1 200 K (eau à l’état gazeux), la densité d’énergie théorique est plus faible résultant d’une enthalpie libre plus faible...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - BOCKRIS (J.O’M.), SRINIVASAN (S.) -   Fuel Cells: their electrochemistry.  -  McGraw Hill Book Co., New York (1969).

  • (2) - TILAK (B.-V.), YEO (R.-S.), SRINIVASAN (S.) -   Electrochemical Energy Conversion and Storage, dans Comprehensive Treatise of Electrochemistry.  -  J. O’M. Bockris, B.E. Conway, E. Yeager et R.E. White (Eds.), vol. 3, Plenum Press, New York (1981).

  • (3) - VIELSTICH (W.), GASTEIGER (H.), LAMM (A.) -   Handbook of fuel cells: fundamentals and survey of systems.  -  Vol. 1, Wiley, Chichester (2003).

  • (4) - SØRENSEN (B.) -   Hydrogen and Fuel Cell Emerging Technologies and Applications.  -  Elsevier Academic Press, New York (2005).

  • (5) - STOLTEN (D.) -   Hydrogen and Fuel Cells, Fundamentals, Technologies and Applications.  -  Wiley-VCH, Weinheim (2010).

  • (6)...

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