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En anglaisAuteur(s)
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Laurent JORET : Ingénieur de l’École de Physique et Chimie Industrielles de Paris (ESPCI) - Doctorat de Chimie de l’Université Pierre et Marie Curie (Paris VI) - Ingénieur responsable du Groupe CVD à Saint-Gobain Recherche
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Anne PROST : Ancienne Élève de l’École Polytechnique - Docteur en Physique des Solides
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Lire l’articleINTRODUCTION
Dans les habitations et les bâtiments du secteur tertiaire, les parois vitrées ne sont plus simplement destinées à assurer l'entrée de la lumière naturelle ; outre la transparence lumineuse, elles présentent un certain nombre de propriétés telles que l'isolation thermique ou acoustique, le contrôle solaire, un caractère antireflet...
Une volonté de plus en plus franche se fait jour de limiter la consommation d'énergie, d'une part par souci d'économie, d'autre part afin de réduire les émissions atmosphériques (dioxyde de carbone CO2 , oxydes d'azote NOx , dioxyde de soufre SO2 ...), avec pour motivations la réduction de l'effet de serre et la protection de la couche d'ozone. Dans ce cadre, le gouvernement allemand qui a souhaité réduire les émissions de CO2 de 25 % entre 1987 et 2005 a ainsi promulgué une ordonnance visant à limiter l'énergie nécessaire au chauffage des bâtiments. Ces dispositions ont amplifié le développement de vitrages isolants plus efficaces que les doubles vitrages classiques : les doubles vitrages à isolation thermique renforcée présentant, sur une de leurs faces, une couche mince transparente dans le visible mais fortement réfléchissante dans l’infrarouge thermique, c’est-à-dire à faible émissivité.
L'utilisation de ces couches minces à faible émissivité s'explique par les propriétés physiques – électriques – des matériaux déposés sous cette forme. Le choix des verriers s'est orienté vers des matériaux à comportement métallique qui ont la propriété de réfléchir le rayonnement thermique. Deux gammes de matériaux ont été retenues : d'une part, des couches minces métalliques à base d'argent déposées en épaisseur très fine, de l'ordre de la dizaine de nanomètres, d'autre part, des couches minces à base d'oxydes transparents conducteurs plus épaisses, de l'ordre de quelques centaines de nanomètres. Dans les deux cas, les méthodes de dépôt ainsi que les caractéristiques des couches sont décrites.
Pour conclure, nous donnerons d’autres exemples d'applications de substrats de verre revêtus de couches minces conductrices que les vitrages à isolation thermique renforcée.
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1. Pourquoi des vitrages à isolation thermique renforcée ?
Comme il a été précisé dans l'introduction, la limitation des déperditions de chaleur hors des bâtiments constitue un souci de plus en plus constant. Il s'agit de limiter cette déperdition à travers les murs mais également au travers des parois vitrées. Pour cela, l'analyse des modes de transfert de la chaleur permet de définir le vitrage isolant le plus efficace.
1.1 Modes de transfert de la chaleur
Les déperditions calorifiques au travers d'un vitrage s'effectuent de façon classique comme la transmission de la chaleur : par convection, conduction et rayonnement.
HAUT DE PAGE1.1.1 Transfert par conduction
Au niveau macroscopique, ce transfert s'effectue sans transport de matière ; au niveau microscopique, il est fondé sur les transferts d'énergie provenant des collisions des différents constituants du milieu entre eux (collisions des électrons d'un métal, vibrations des réseaux d'atomes, chocs de molécules...). Dans un milieu immobile (liquide, gaz ou solide), la chaleur se transmet d'une surface isotherme à une autre, de température inférieure, proportionnellement à l'écart de température, à l’élément de surface considéré, au temps et inversement proportionnellement à l'épaisseur mesurée. Le transfert par conduction est régi par le coefficient de conduction thermique Λ du milieu dans lequel il se produit.
HAUT DE PAGE1.1.2 Transfert par convection
À la différence de la conduction, le transfert par convection s'opère par transport de matière. Ainsi, la convection spontanée dans un fluide est-elle provoquée par des variations de masse volumique liées aux différences de température. Le transfert par convection naturelle est régi par le coefficient de conduction thermique Λ, le coefficient de dilatation du fluide à température ambiante β, la viscosité du milieu η, la masse volumique mv et la capacité thermique massique du fluide à pression constante Cp dans lequel il se produit.
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BIBLIOGRAPHIE
-
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(3) - FANTINI (M.), al - The compositional and structural properties of sprayed SnO2 : F thin films. - Thin Solid Films, 138, 255-265 (1986).
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(4) - SMITH (A.), al - Relation between solution chemistry and morphology of SnO2-based thin films deposited by a pyrosol process. - Thin Solid Films, 266, 20-30 (1995).
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(5) - KANE (J.), al - Chemical Vapor Deposition of Transparent Electrically Conducting Layers of Indium Oxide Doped with tin. - Thin Solid Films, 29, 155 (1975).
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(6) - ZAWADSKI (A.), al - Kinetic...
NORMES
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Verre dans la construction – Détermination des caractéristiques lumineuses et solaires des vitrages. - NF EN 410 - 11-1999
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Verre dans la construction – Détermination du coefficient de transmission thermique, U – Méthode de calcul. - NF EN 673 - 5-2003
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Verre dans la construction – Détermination de la transmission lumineuse, de la transmission solaire directe, de la transmission énergétique solaire totale, de la transmission de l’ultraviolet et des facteurs dérivés des vitrages. - ISO 9050 - 8-2003
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Verre dans la construction – Calcul du coefficient de transmission thermique U en régime stationnaire des vitrages multiples. - ISO 10292 - 7-1994
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