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Marcel DENANCÉ : Ingénieur ESB, Expert Menuiserie - Panneaux au Centre technique du bois et de l’ameublement
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Lire l’articleINTRODUCTION
Si, lorsqu’elle est d’un seul tenant, faire une paroi étanche paraît simple, réaliser un ouvrage qui doit s’ouvrir et se fermer tout en étant étanche apparaît, de manière indéniable, plus complexe.
D’ailleurs, pendant des siècles, les fenêtres et les portes extérieures n’étaient pas étanches à l’eau et contrôlaient l’entrée de manière grossière ; les meilleures réalisations étaient bien loin d’un niveau d’étanchéité qui paraît évident aujourd’hui.
Les premières approches pour rechercher une meilleure étanchéité ont été fondées sur le sens commun et sur l’expérience d’objet ou de matériel étanches : interposer entre le milieu à protéger et le milieu hostile une garniture d’étanchéité dont la réaction assure par elle-même l’étanchéité, c’est la technique du sous-marin ou du bocal.
Sa transposition aux fenêtres a été un échec du fait de :
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la discontinuité de la barrière d’étanchéité à cause de la complexité des profils ;
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la réaction nécessaire de la garniture pour assurer l’étanchéité qui est incompatible avec un effort de manœuvre acceptable ;
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la rigidité des parties mobiles (vantaux) bien en deçà du nécessaire pour reprendre la réaction de la garniture d’étanchéité.
Ce n’est qu’au début des années 1970 que le secteur a élaboré, de manière empirique (par les essais), les principes d’étanchéité d’une liaison ouvrant- dormant et la finalisation n’est intervenue qu’au début des années 1980 par la quantification plus précise des limites de chacun des paramètres.
Compte tenu du nombre de combinaisons dimensionnelles des profilés en bois et compte tenu du rôle des finitions sur le bois et de leurs adjuvants, on peut d’ailleurs considérer que cette voie n’est pas épuisée.
Pour atteindre un niveau de performances donné, la conception de la liaison ouvrant-dormant doit suivre certaines règles bien précises plus ou moins propres à chaque fonction.
La rubrique « Fenêtres et portes extérieures » se compose de plusieurs articles :
— - Fonctions de base et terminologie ;
— C 3 611 - Conception de la liaison ouvrant-dormant ;
— - Techniques d’assemblage ;
— dans lequel sont traités d’autres aspects (remplissage, profilés d’étanchéité, mise en œuvre, thermique, bois, stabilité).
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3. Résistance au vent
La performance comporte trois critères (cf. [C 3 610], § 1.3.2.1) :
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la rigidité sous une pression + p 1 et – p 1 ;
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la conservation des performances initiales après sollicitation sous une pression de déformation + p 1 et – p 1 et après sollicitation de 50 cycles à – p 2 et + p 2 ;
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la sécurité après sollicitation sous pression de rafale conventionnelle + p 3 et – p 3 .
3.1 Rigidité
Il s’agit de respecter une flèche relative (néanmoins, pour des cahiers des charges particuliers, une limitation à la déformation absolue peut être imposée), c’est-à-dire soit 1/150 de la portée de la liaison (cas général), soit 1/200, soit 1/300 de la portée de la liaison (dormants participant à la sécurité contre la chute des personnes) (voir FDP 20-201).
La vérification de la conformité de la rigidité peut être faite par essais (NF EN 12211). On peut aussi prévoir la section des éléments constituant une liaison par le calcul. Le calcul de la section vise, in fine, à déterminer le moment d’inertie à prévoir pour les pièces.
HAUT DE PAGE3.1.1 Méthodes simplifiées (charges simples)
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Cas général
On considère la liaison comme une poutre simple chargée soit de manière uniformément répartie [liaison simple sans nœuds (*)] soit de façon concentrée au milieu de la portée [cas légèrement défavorable mais permettant une approche simplifiée en cas de liaison à nœud(s)]. Les aires de charge affectées à la pièce à calculer se déterminent selon la figure 8 a (intersection de droites parallèles aux barres à calculer avec les bissectrices des angles des nœuds concernés).
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