Présentation
INTRODUCTION
Cet article est consacré au levé topographique qui a pour objectif l’établissement de plan ou de carte sur la base d'informations recueillies sur le terrain et portant sur tous les éléments naturels ou artificiels le constituant. Il se fait essentiellement par la mesure d’angles topographiques, horizontaux et verticaux, et de distances, permettant d’accéder aux éléments de planimétrie et d’altimétrie, donc sur la base de l’utilisation d’un tachéomètre positionné en station. Effectuer un levé topographique consiste donc au départ de ce point de station en la réalisation d’une série de mesures.
Préalablement à ces relevés de mesure, il est fondamental de procéder à l’orientation du levé. Cette opération s’effectue soit par la création d’un système local de coordonnées en fixant une orientation de référence, soit par intégration dans un système général existant, par exemple la représentation conique de Lambert.
L’étape suivante est l’établissement du canevas. Les trois méthodes employées sont passées en revue avec leurs principes et spécificités ; la triangulation avec détermination des intersections et des relèvements, la multilatération centrée sur les mesures de distance et la polygonation définie par des angles aux sommets et par des distances entre sommets.
Le levé des détails peut alors être conduit, conformément à la précision attendue. La méthode la plus courante est la détermination des points par rayonnement à partir d’une ligne d’opération orientée, mais il est souvent nécessaire de faire appel à d’autres méthodes, comme le levé à équerre optique ou la méthode de la quasi-hauteur, du recoupement ou du rabattement. Les éléments à implanter sont généralement des points et des directions. L’implantation des figures complexes se fait en décomposant celles-ci en éléments géométriques simples : segments de droites, arcs de cercles, courbes avec variation régulière du rayon de courbure. Des exemples précis accompagnés de schémas explicatifs sont fournis dans le cas pour d’implantation d’un point connu par ses coordonnées, d’une parcelle existante, de courbes, de canalisation…
Une fois le levé terminé, les données stockées dans l'appareil sont transférées dans un ordinateur. De nombreux logiciels de topographie sont disponibles sur le marché. Sur la base d’un levé codé via un carnet électronique, ils sont capables d’exécuter tous les calculs de polygonales, surfaces, courbures, avec les compensations qui s’imposent, et au final de délivrer un plan à l’échelle attendue.
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I - Structure du carnet de levé
Exploitation des données
Elle ne peut se faire que si la procédure du logiciel est respectée au moment du levé. Chaque point du levé, stationné ou visé, est décrit sur une ligne avec les observations le concernant.
Les lignes sont numérotées de 1 à n (n étant le nombre de points dans le levé). Chaque numéro est suivi de deux points.
Qualité du point
On indique ensuite la qualité du point :
- S suivi d’une virgule, si le point est stationné ;
- V suivi d’une virgule, si le point est visé.
Ensuite, on inscrit le matricule du repère (par exemple : M = P.24 ou M = S.12).
Le début d’une ligne peut être, par exemple : 1 : S, M = S.3,
Points de station (S)
Ils ont :- un matricule M = ... ;
- une hauteur de tourillon HT.
Points visés (V)
Ils ont :- un matricule M = ... ;
- une hauteur de voyant HV = ... ;
- un angle horizontal AH = ... ;
- un angle vertical AV = ... ;
- une distance suivant la pente Dl = ...
Code C
On peut ajouter un code C = ... (de 0 à 1 023 pour des levés codés). II permet de dessiner automatiquement les lampadaires, les bancs, les bouches d’égout, etc.
La dernière ligne indique l’ordre de calcul du cheminement C.
Le programme n’utilise que la ligne de type C (généralement la n-ième ligne) pour savoir dans quel ordre calculer le cheminement.
II - Modèle de présentation
Ligne 1 : S, M = S.1 ; HT = 1,45
Ligne 2 : V, M = S.102 ; AH = 310,004
Ligne 3 : V, M = P1 ; HV = 1,45 ;...
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