Bibliographie & annexes
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RÉSUMÉ
L’application des différentes réglementations sur l’efficacité thermique des bâtiments ont obligés les fabricants à créer de nouveaux types de verres et de vitrages. Dans cet article nous définissons les différentes composantes des vitrages isolant, qu’il soit double ou triple. Pour ces types de vitrages il est rappelé les valeurs d’isolation thermique en fonction de leurs composants et les règles de choix des vitrages par rapport à leurs utilisations et leurs orientations.
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Lire l’articleINTRODUCTION
Un vitrage isolant est une unité hermétiquement close, préfabriquée en usine et comportant une ou plusieurs lames de gaz immobiles enfermées entre deux ou plusieurs feuilles de verre. L'air est le gaz le plus souvent utilisé, mais d'autres gaz plus performants sont de plus en plus retenus : argon, krypton, xénon et hexaflorure de soufre.
C'est la résistance thermique de cette lame de gaz immobile qui confère au vitrage des propriétés d'isolation thermique.
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Évolution de l'isolation thermique
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1. Présentation
1.1 Historique
Le premier brevet de vitrage isolant remonte à 1865, il a été déposé par un verrier américain T.D. Stetson.
Plus d'un siècle plus tard, en 1942 Libbey-Owens-Ford développe le « Themiopane », une technique qui consiste à assembler deux feuilles de verre au moyen d'un joint métallique (métal ductile) soudé sur le verre (figure 1), et qui possède le même coefficient de dilatation.
Dans les années 1960, le « Tege » (Twindow Glass Edge) est lancé : il s'agit de verres à vitre, soudés verre sur verre (figure 2), sans interposition de matériau. L'épaisseur de la lame d'air incluse est alors de 4,8 mm.
Puis, le vitrage isolant connaît une expansion importante en Allemagne grâce au vitrage isolant scellé ou collé :
-
en 1965 : vitrage isolant scellé monobarrière ;
-
en 1975 : vitrage isolant scellé double barrière.
1.2 Définition et performances
La mesure de l'isolation thermique d'un vitrage isolant est caractérisée par le coefficient U qui correspond à la transmission de chaleur exprimée en watt, au travers d'une paroi de surface de 1 m2, séparant deux ambiances dont les températures diffèrent de 1 K. Plus ce coefficient est faible, meilleure est la performance thermique.
Pour un simple vitrage, le coefficient U est de 6 W · m–2 · K–1.
Un double vitrage 6-12-6 (un verre d'épaisseur 6 mm + une lame d'air de 12 mm + un verre d'épaisseur 6 mm) atteint un coefficient U de 2,8 W · m–2 · K–1, ce qui le rend deux fois plus performant qu'un simple vitrage (tableau 1).
La valeur de U dépend de plusieurs facteurs :
1/ L'épaisseur de la lame d'air
Avec l'air, le coefficient U est pratiquement constant au-delà de 16 mm ; il tend à diminuer après 18 mm. De ce fait, l'épaisseur de lame d'air de 16 mm est la plus utilisée.
2/ La nature du gaz utilisé
Pour certaines...
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DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
NORMES
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Verre dans la construction – Détermination des caractéristiques lumineuses et solaires des vitrages - NF EN 410 - 2011
-
Verre dans la construction – Verre de silicate sodo-calcique thermodurci - NF EN 1863 - 2005
-
Verre dans la construction – Verre de silicate sodo-calcique de sécurité trempé - NF EN 12150 - 2000
-
Verre dans la construction – Verre de silicate sodo-calcique trempé chimiquement - NF EN 12337 - 2005
-
Verre dans la construction – Verre borosilicate de sécurité trempé thermiquement - NF EN 13024 - 2012
-
Verre dans la construction – Verre de silicate alcalino-terreux de base - NF EN 14178 - 2005
-
Verre dans la construction – Verre de silicate sodo-calcique de sécurité trempé et traité Heat Soak - NF EN 14179 - 2005
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