Bibliographie & annexes
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RÉSUMÉ
Destinées aux toits à forte pente, les tuiles plates en terre cuite présentent des dispositions de mise en œuvre en couverture proches de celles des ardoises. Chaque tuile est recouverte par deux autres, avec une pose à joints verticaux décalés et un recouvrement entre rangs. Les couvertures en tuiles plates de terre cuite doivent bien sûr être installées sur des supports établies en conformité avec les règles et normes en vigueur. Cet article expose également les modalités et contraintes de ces tuiles dans les ouvrages particuliers comme les égouts, le faîtage ou les rives de tête.
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Christian LYONNET : Ingénieur du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) - Ancien chef du service « Technologie des revêtements et toitures » au Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB)
INTRODUCTION
Le présent document complète le fascicule et aborde, de façon spécifique, les dispositions de mise en œuvre des couvertures en tuiles plates de terre cuite.
Les couvertures en tuiles plates réalisées actuellement dérivent, quant à la forme des tuiles et à leur mise en œuvre, des techniques mises au point aux XI e et XII e siècles. À bien des égards, les dispositions de mise en œuvre des tuiles plates en couverture s’apparentent à celles de la mise en œuvre des ardoises. En particulier, le principe d’étanchéité est similaire, et résulte d’une pose à joints verticaux décalés et d’un recouvrement entre rangs qui conduit à ce que chaque tuile soit recouverte par deux autres.
Une des conséquences de cette technique de pose est le nombre élevé d’éléments à mettre en œuvre pour constituer 1 m 2 de couverture (de 80 à 40 environ suivant le format des tuiles) et le poids important de ce type de couverture (environ 70 kg/ m 2) qui en découle.
Les couvertures en tuiles plates sont destinées aux toits à forte pente (par rapport aux tuiles canal et aux tuiles à emboîtement) et on les retrouve en conséquence dans les régions où, traditionnellement, ce type de toiture est largement utilisé (Bourgogne, Franche-Comté, Nivernais, Champagne, Île-de-France, Normandie, Périgord, Poitou et Béarn). Cette énumération n’est évidemment pas limitative de l’emploi actuel des tuiles plates que l’on rencontre toutefois peu dans les régions où les toits peu pentus prédominent.
La forme courante des tuiles plates est rectangulaire, mais des tuiles écailles ou ogivales sont parfois utilisées, de même que l’on a parfois recours à l’aspect vernissé des tuiles qui est spécifique à la famille des tuiles plates.
Les fabrications actuelles comportent assez fréquemment un grand nombre d’accessoires en terre cuite destinés à la réalisation « à sec » des points singuliers de couverture, en remplacement des finitions « maçonnées » traditionnellement utilisées. Le texte suivant rappelle pour certaines parties d’ouvrage l’usage de ces finitions à l’aide de mortier, mais il en signale les particularités de comportement et la limitation d’emploi qu’il paraît convenable d’adopter pour cette technique de finition.
L’ensemble consacré aux Couvertures en tuiles de terre cuite se compose de quatre thèmes :
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Dispositions générales ;
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Tuiles à emboîtement ;
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Tuiles canal ;
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Tuiles plates.
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Écran, isolation et ventilation
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5. Ouvrages particuliers
les figures ci-après constituent des exemples indicatifs pour le raccordement à des ouvrages en maçonnerie et de charpente traditionnelle en bois. Pour des raccords à d’autres natures d’ouvrages, il y aura lieu d’adapter ces figures.
5.1 Égouts
Les égouts peuvent être ou non (cas des égouts maçonnés par exemple) munis d’un dispositif de recueil des eaux (gouttières).
Les tuiles d’égout doivent présenter la même inclinaison que les autres tuiles. Pour ce faire, le premier rang des tuiles d’égout est surélevé selon des techniques qui dépendent du principe de finition en égout (voir § égout droit ci-après).
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Égout droit
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Égout droit sur dispositif évitant le basculement (figure 3)
Le premier rang de tuiles d’égout est généralement constitué de tuiles courtes (voir § 4) entièrement recouvertes par les tuiles du deuxième rang. En outre, les tuiles du premier rang reposent en partie basse sur un dispositif évitant le basculement (chanlatte, liteau surélevé, planche de rive égout, etc.).
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Égout droit scellé (figure 4)
Si l’extrémité des chevrons se trouve en retrait du mur de façade, sur l’entablement de celui-ci (faisant saillie sur l’extérieur), on assure la mise hors d’eau de l’entablement, par exemple en scellant autant de rangs de tuiles que nécessaire, tout en gardant à chacune une légère pente vers l’extérieur.
Nota :ce type d’ouvrage, généralement sur entablement en pierre, nécessite – comme l’ensemble des finitions par scellement – que le gros œuvre et la charpente soient...
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Ouvrages particuliers
BIBLIOGRAPHIE
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(1) - * - Norme française NF P 31 204 (Référence DTU 40.23) – Couverture en tuiles plates de terre cuite (septembre 1996 et amendement A1 de sept. 2001).
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(2) - * - Compagnons du devoir – Encyclopédie des Métiers – l’Art du couvreur – Tome 2, fascicules 5 et 6 (fin de publication de l’ouvrage dans son ensemble, nov. 2001).
-
(3) - BERBESSON (H.), CLAUZON (J.), FONTAINE (T.) - Produits de terre cuite, caractéristiques, emploi et mise en œuvre - (édition de 1985).
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(4) - * - Tuiles et briques de terre cuite – Mémento technique – Centre Technique des Tuiles et Briques. Édition Le Moniteur, oct. 1998.
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(5) - * - Avis Techniques sur les fenêtres de toit (consultation dans la base de donnée « Avis Techniques » du site Internet CSTB).
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(6) - MESLIN...
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