Présentation
INTRODUCTION
La charpente correspond à l’ossature, au squelette de la toiture.
Elle est à distinguer de la toiture-terrasse, dont la pente est faible voire nulle. Elle est réalisée avec soit :
-
des pièces de bois (souvent des fermettes) ;
-
des éléments en béton ;
-
des profils métalliques.
Elle a pour fonction d’assurer le couvert et vient en complément des murs qui assurent le clos.
Les charpentes traditionnelles de bâtiments sont constituées principalement d’éléments en bois massif et assemblées soit par profils complémentaires (embrèvements, tenons-mortaises, enfourchements...) soit par moisement et tiges métalliques (pointes, boulons) ou organes spéciaux (crampons, anneaux).
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I - Histoire sommaire de la charpente
Les charpentes ont, tout d’abord, été réalisées en branchage puis, au cours des siècles et sur pratiquement la totalité de la surface de la planète, en bois.
Ce n’est que récemment que des techniques nouvelles sont apparues avec la fonte puis le métal et, plus tardivement, les structures en bois lamellé-collé.
La charpente et la menuiserie sont liées indissociablement au compagnonnage qui, tout au long de son histoire, leur a apporté l’héritage du savoir-faire d’hommes qui ont marqué de leur empreinte des ouvrages qui ont traversé les siècles.
Ce savoir-faire est le résultat de l’union harmonieuse de la main et de l’esprit.
Les ébénistes
Ils tirent leur nom du bois d’ébène qui emplissait, avec d’autres essences exotiques, les nombreux ateliers qui s’étalaient à Paris, depuis le XV e siècle, entre la Bastille et la barrière de Vincennes.
Le « Faubourg » garde encore le souvenir de cette foule d’ouvriers et d’artistes, venus de leur province d’origine, pour apprendre les tours de main et les secrets des grands maîtres ébénistes.
Les charpentiers et les menuisiers
Ils remontent, selon la légende, à la construction du Temple de Salomon. À l’origine, il est probable qu’ils étaient réunis sous la même terminologie de charpentiers. Ce n’est que vers le mye siècle qu’un arrêt rendu le 4 septembre 1382, augmentant le statut des huchiers (fabricants de huche en bois pour remiser le pain), ordonna qu’on distinguerait à l’avenir ces artisans en les qualifiant de « menuisiers » du mot minutarus qui signifie : ouvrier travaillant à de menus ouvrages.
Jusque-là, ils étaient confondus sous le terme général de charpentiers avec le qualificatif de « charpentier à la petite cognée ».
L’art ogival
L’évolution des métiers est à rechercher dans l’apparition de l’art ogival. Aux maçonneries compactes et pesantes, l’art ogival substitua des piliers espacés, reliés entre eux par des arcs en tiers point qui formaient une ossature extrêmement solide, dont on garnit après...
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Les charpentes
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