Présentation
INTRODUCTION
Quelles sont les caractéristiques des appareils domestiques ? Comment concevoir une installation électrique tout en assurant la protection des personnes ? Quelle sera la consommation de l’ensemble des appareils ?
Avant même le tracé d’un schéma de principe, il est primordial de prendre en compte la nature et l’importance des éléments constituant le bâtiment. À ce stade de la conception, différents éléments doivent être définis : les puissances mises en jeu aux différents niveaux de l’installation, le schéma du neutre et le mode de liaison du point neutre à la terre.
Nous présenterons tout d’abord dans cet article les méthodes pour calculer les puissances et intensités absorbées dans le circuit.
Ensuite, nous expliquerons comment établir la courbe de puissance réelle dans un bâtiment, en prenant en compte la consommation simultanée dans plusieurs endroits du lieu.
Enfin, nous détaillerons les différentes liaisons du neutre possibles dans un bâtiment. Le choix du schéma du neutre est très important car il conditionne les mesures de protection des personnes contre les contacts indirects. Dans cette dernière partie, nous exposerons donc les critères de choix ainsi que la méthodologie à suivre pour adopter la meilleure solution.
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Évaluation de la puissance d’une installation| Plan de la page |
I - Données scientifiques
A - Puissance utile des appareils domestiques
Appareils de chauffage
La puissance utile est inscrite sur la plaque signalétique.Lampes des appareils d’éclairage
- Lampes à incandescence : la puissance est comprise, en général, entre 25 et 150 W par point lumineux ;
- Lampes fluorescentes : les appareils d’éclairage incandescents équipent généralement les bureaux, commerces et locaux artisanaux. Il faut ajouter la puissance absorbée par le ballast qui est environ de 25 % de la puissance indiquée sur le tube ;
- Lampes à décharge à haute pression : la puissance indiquée sur les lampes à décharge à haute pression ne comprend pas la puissance absorbée par le ballast qui est évaluée à 5 à 10 % de la puissance de la lampe. Par ailleurs, le fonctionnement de ces lampes est basé sur le principe de la décharge électrique dans une enceinte étanche remplie de gaz ou de vapeur d’un composant métallique, à pression déterminée. Ces lampes ont une durée d’allumage de plusieurs secondes pendant lesquelles la consommation est de 40 à 100 % supérieure à celle qui est annoncée.
B - Courant maximal d’emploi
En régime normal
On obtient le courant maximal d’emploi à partir de la puissance nominale P n (en kW) inscrite sur la plaque signalétique d’un récepteur, en multipliant celle-ci avec les facteurs suivants :
- k
1
: facteur qui tient compte du rendement électrique du récepteur :
- pour les lampes, il est compris entre 1 (lampes à incandescence) et 1,4 (valeur moyenne pour les lampes fluorescentes) ;
- pour les moteurs, il est compris entre 1,1 (moteurs de plus de 50 kW) et 1,66 (petits moteurs jusqu’à 1kW).
-
k 2 : facteur qui tient compte du facteur de puissance – cos ϕ.
Le facteur k 2 est égal à l’inverse du facteur de puissance :
-
k 2...
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