Présentation
En anglaisRÉSUMÉ
En dehors des fautes de conception et de calculs, des erreurs de dessins et des fautes d'exécution, les actions physico-chimiques peuvent jouer un rôle majeur dans les pathologies des ouvrages en béton armé. Parmi elles, le retrait, les variations de température et les contraintes thermiques sont à l'origine de près de la moitié de ce type de désordres, entraînant des fissurations et éventuellement la corrosion des aciers. L'installation de fluage, donc de déformations qui augmentent avec le temps, est également une source importante de sinistres. Des ouvrages plus spécifiques sont l'objet de pathologies quasi récurrentes. Citons le cas des réservoirs, des cuvelages, des ouvrages préfabriqués, ces derniers présentant pourtant une pathologie comparativement assez réduite. En conclusion, la technique du béton ne s'improvise pas et nécessite une étude spécifique qui doit être confiée à un bureau d'études.
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Apart from design, calculation, drawing and execution errors, physico-chemical actions can play a major role in the pathology of reinforced concrete. Among them, shrinkage, temperature variations and thermal stress are responsible for about half of such disorders, which can induce cracking and steel corrosion. Creep and thus deformations that increase over time are also a major cause of accidents. More specific works are the subject of quasi-recurrent pathologies such as reservoirs, casings and prefabricated constructions; the latter nonetheless present comparatively low pathologies. In conclusion, the technology of concrete cannot be improvised and requires a specific study which must be conducted by specialized engineering offices.
Auteur(s)
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Jean DELEFOSSE : Ingénieur E.T.P. – Diplômé du Centre des hautes études de la construction – Ingénieur européen – Ex-assistant à l’école spéciale des Travaux publics - Expert près la Cour d’appel de Paris et les Cours administratives d’appel de Paris et de Versailles (Honoraire)
INTRODUCTION
Cette étude consacrée aux pathologies affectant les ouvrages en béton armé, se termine par l’examen des actions physico-chimiques de quelques cas particuliers et de pathologies affectant certains ouvrages spécifiques (réservoirs, cuvelages... etc).
Nous rappelons avoir déjà examiné celles dont l’origine est à rechercher dans des :
MOTS-CLÉS
Risque matériaux bâtiment Construction béton armé résistance à corrosion pathologies physico-chimiques
KEYWORDS
risk | materials | building | Construction Industrie | reinforced concrete | resistance to corrosion | physico-chemical pathologies
VERSIONS
- Version archivée 1 de mai 2011 par Jean DELEFOSSE
DOI (Digital Object Identifier)
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3. Ouvrages spécifiques
Nous exposons dans ce chapitre le cas de certains ouvrages qui sont l’objet de pathologies quasi récurrentes. Certains d’entre eux feront d’ailleurs l’objet d’un développement plus étendu à l’occasion d’une publication prochaine.
3.1 Réservoirs
Ces ouvrages sont l’objet d’une importante pathologie tenant au fait que, dans la majorité des cas, le béton des parois verticales travaille en traction, voire en flexion composée.
Il est impératif de limiter la fissuration et, donc, la contrainte de traction du béton qui ne doit pas excéder une fraction de la résistance de rupture du béton à la traction, ainsi que celle des aciers.
Dans le cas des réservoirs rectangulaires, chaque plaque est, dans le plan horizontal, soumise à un moment de flexion et à une traction due à la poussée du liquide sur les parois perpendiculaires. Il n’en reste pas moins que les désordres les plus courants, affectant ce type d’ouvrage, consistent en fissurations, conséquence d’un taux de travail des aciers trop élevé et/ou d’une épaisseur des parois insuffisante.
Les aciers sont également souvent constatés corrodés, soit pour les raisons ci-dessus, soit par défaut d’étanchéité des parois.
Une bonne solution, tant pour la construction, que pour une réfection, si besoin est, reste la plupart du temps la précontrainte.
On rappelle que, pour le calcul de ces ouvrages on ne doit pas, s’ils sont enterrés, prendre en compte la butée des terres.
3.2 Cuvelages
Le cas des cuvelages des ouvrages, tels que parkings en sous-sol, situés au dessous du niveau de la nappe phréatique, s’apparente à celui des réservoirs, l’eau se situant, cette fois, à l’extérieur de l’ouvrage ; les mêmes types de désordres sont constatés.
Une qualité nécessaire pour les parois supports d’étanchéité est l’absence de fissuration, ce qui impose des précautions identiques à celles requises pour les réservoirs.
HAUT DE PAGE3.3 Murs...
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Ouvrages spécifiques
BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - BLEVOT (J.) - * - . – Enseignements tirés de la pathologie des constructions en béton armé (Éditions Eyrolles).
-
(2) - CHAULET (A.) - * - . – Connaissance du béton armé (Éditions du Moniteur).
-
(3) - DREUX (G.), FESTA (J.) - * - . – Nouveau guide du béton (Éditions Eyrolles).
-
(4) - DURIEZ - * - . – Matériaux de construction (Éditions Dunod).
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(5) - FAURY (J.) - * - . – Le béton (Éditions Dunod).
-
(6) - L’HERMITE (R.) - * - . – Au pied du mur (SDT BTP).
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(7)...
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
NORMES
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Fondations profondes. - 13.2 -
-
Dallages. - 13.3 -
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Fondations superficielles. - 13.11 -
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Règles pour le calcul des fondations superficielles. - 13.12 -
-
Cuvelage. - 14.1 -
-
Gros œuvre en maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêtement d'étanchéité. - 20.12 -
-
Exécution des travaux en béton. - 21 -
-
Dalles et volées d’escalier préfabriquées, en béton armé simplement posées sur appuis sensiblement horizontaux. - 21.3 -
-
Utilisation du chlorure de calcium et des adjuvants contenant...
ANNEXES
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