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1 - DÉCORATION D2 : PEINTURE TYPE « PLIOLITE »

  • 1.1 - Fissuration
  • 1.2 - Salissures
  • 1.3 - Décollement de l'enduit
  • 1.4 - Éclatement du béton sous la poussée de la rouille
  • 1.5 - Moisissures de la face intérieure de la paroi

2 - IMPERMÉABILITÉ : « CLASSE I4 »

  • 2.1 - Fissuration
  • 2.2 - Salissures
  • 2.3 - Décollement de l'enduit
  • 2.4 - Éclatement du béton sous la poussée de la rouille
  • 2.5 - Moisissures sur la face intérieure de la paroi

3 - ISOLATION THERMIQUE PAR L'INTÉRIEUR (ITI)

  • 3.1 - Polystyrène sur plâtre cartonné avec pare-vapeur
  • 3.2 - Polystyrène sur plâtre cartonné sans pare-vapeur

4 - ISOLATION THERMIQUE PAR L'EXTÉRIEUR (ITE)

  • 4.1 - Enduit épais sur polystyrène expansé
  • 4.2 - Enduit mince sur polystyrène expansé

Article de référence | Réf : C7144 v1

Décoration D2 : peinture type « Pliolite »
Pathologie de l'humidité. Parois revêtues en bâtiment - Analyse du phénomène

Auteur(s) : Paul DAHAN

Date de publication : 10 nov. 2008

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Version en anglais English

Auteur(s)

  • Paul DAHAN : Ingénieur ETP, European engineer, ex-professeur à l'ESTP

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INTRODUCTION

Les diagrammes de Glaser nous ont permis une approche quantitative scientifique des agressions climatiques naturelles (chaleur et eau agissant séparément ou ensemble) sur les constituants :

  • soit de la paroi simple (cf. dossiers [C 7 130] et suivants) ;

  • soit de la paroi revêtue par un système :

    • de décoration D2 : peinture type « Pliolite »,

    • d'imperméabilité : de la classe « I4 »,

    • d'isolation thermique : par l'intérieur ou par l'extérieur.

L'étude de la paroi simple a eu pour objectif de comprendre les causes potentielles :

  • en réhabilitation, qui sont à l'origine de la pathologie avérée, ou ;

  • en travaux neufs, qui peuvent donner naissance à la pathologie à venir.

L'étude de la paroi revêtue a pour but d'être en mesure de statuer sur la solution appliquée (ou prévue) dont la finalité est d'éliminer la ou les causes de cette pathologie, et ainsi, d'en faire disparaître les effets.

Elle permet d'apprécier les performances de la solution appliquée (ou prévue) mais aussi et surtout d'en préciser ses limites.

Autrement dit : l'étude hygrothermique, avant la mise en œuvre de la solution qui a pour objectif d'éliminer la ou les causes de la pathologie afin d'en faire disparaître les effets doit permettre de démontrer, d'une part, que le problème est résolu, et, d'autre part, que la solution envisagée (ou appliquée) ne doit pas être la cause d'une pathologie nouvelle, latente et/ou potentielle.

Rappelons les désordres récurrents qui peuvent affecter les parois simples :

  • fissurations avec ou sans infiltrations d'eau ;

  • salissures ;

  • décollement de l'enduit extérieur ou intérieur ;

  • éclatement du béton ;

  • moisissures sur la face intérieure de la paroi.

Les mécanismes à l'origine de ces désordres potentiels ont été décrits dans le dossier [C 7 132], § 9.2.

L'exploitation analytique, des diagrammes de Glaser des parois revêtues successivement par les différents produits ou systèmes, doit permettre au constructeur d'en évaluer leurs propriétés curatives face aux désordres potentiels énumérés ci-dessus, tout en soulignant leurs performances et leurs limites.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-c7144


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1. Décoration D2 : peinture type « Pliolite »

1.1 Fissuration

Si l'enduit hydraulique est le siège de faïençage, donc de microfissures dont l'ouverture reste inférieure à 2/10e de millimètre : le feuil de peinture « Pliolite » pourra masquer ce faïençage.

Cette faculté de « souplesse du feuil » réside dans la formulation de cette peinture (marque déposée et breveté par le fabricant de pneumatiques Goodyear) dont l'adjuvant, la « paraffine chlorée », lui confère une certaine élasticité rémanente. La préconisation de ce type de réfection doit se limiter à des parois « en service », c'est-à-dire, à des parois « anciennes » ayant subies un certain nombre de cycles climatiques (hiver/été).

La Pliolite pourra être appliquée en réhabilitation, à titre curatif sur un faïençage existant.

Ce type de revêtement fait l'objet d'une garantie légale de « bon fonctionnement », connue auparavant sous le vocable de « garantie biennale ». Pour que la garantie soit effective, il est impératif que l'application ait été effectuée par une entreprise agréée à jour de ses primes d'assurance.

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1.2 Salissures

Il n'y a pas actuellement de textes ou de normes qui réglementent ce type de désordre.

Les salissures sont qualifiées par les assureurs de désordres « esthétiques » et sont généralement exclues du champ d'application de la police d'assurance, car elles ne rendent pas l'ouvrage impropre à sa destination, selon l'article 1792 du code civil.

Néanmoins, d'une façon générale, ce qui fait la qualité d'une peinture, et son prix également, c'est la teneur en résine qui va polymériser pour donner le feuil de peinture.

Il faut savoir que les peintures utilisées en extérieur dans le bâtiment sont des résines artificielles thermodurcissables, vinyliques ou acryliques, c'est-à-dire qu'elles durcissent sous l'action de la chaleur en formant un réseau tridimensionnel rigide, qui ne facilite pas l'accroche des poussières et des micro-organismes.

Un entretien périodique, par un lavage à l'eau froide à moyenne pression (10 à 12 bar), peut contribuer...

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