Présentation
En anglaisRÉSUMÉ
Le calcul d'un échafaudage est basé sur la connaissance des actions s’exerçant sur sa structure (charges permanentes, charges variables, combinaisons de charges). Cet article énonce les différentes données sur lesquelles sont établies les calculs. Les principes des états limites sont répertoriés et pris en compte avec les coefficients de sécurité applicables : état limite utime, état limite de services, vérification de la stabilité globale, imperfections. Pour terminer, des méthodes d’analyse sont proposées : analyse au premier ordre, analyse au second ordre, procédure informatique/modélisation, et rappels concernant le flambement.
Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.
Lire l’articleABSTRACT
Scaffold calculation is based on the knowledge of the actions at work on its structure (permanent loads, variable loads, combination of loads). This article provides the various data upon which calculations are based. The principles of limit states are listed and taken into account with the applicable safety coefficients: ultimate limit state, limit state of service, verification of global stability, imperfections. To conclude, analysis methods are provided: first order analysis, second order analysis, computing/modeling process and reminders concerning buckling.
Auteur(s)
-
René SANDBERG : Ingénieur de l’École centrale de Paris
-
Bernard BEZIAT : Ingénieur de l’École de travaux publics
-
Claude BONETAT : Ingénieur Conseil
-
Patrick ROSSIGNOL : Chargé des questions techniques au Syndicat de l’Échafaudage
INTRODUCTION
Dans ce dossier sont indiquées les données sur lesquelles sont établis les calculs. Ces calculs sont basés sur la connaissance des actions dont les combinaisons s’appliquent en fonction de la destination de la structure.
La méthode aux états limites exposée ici sera prise en compte avec les coefficients de sécurité applicables, et les calculs eux-mêmes seront effectués par analyse au 1er ordre ou au 2e ordre.
Pour de plus amples renseignements, le lecteur est invité à consulter les dossiers Échafaudages- Destinations et cadre réglementaire et Échafaudages- Matériaux et matériels déjà parus et concernant aussi les échafaudages (« Destination et cadre réglementaire » et « Matériaux et matériels »).
DOI (Digital Object Identifier)
Cet article fait partie de l’offre
Droit et organisation générale de la construction
(69 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Présentation
3. Méthodes d’analyses
Pour établir leur justification sous les charges appliquées, les structures réticulées des échafaudages sont en général analysées par ordinateur, en utilisant des logiciels appropriés, avec une modélisation convenable, tenant compte des conditions aux limites, des liaisons entre éléments, de la configuration géométrique et des imperfections.
Pour ces ensembles de barres, l’analyse peut être améliorée en introduisant des nœuds complémentaires, ce qui augmente le nombre de tronçons et, suivant les cas, la justification peut être faite :
-
soit par une analyse au premier ordre ;
-
soit par une analyse au second ordre ;
avec une structure modélisée bidimensionnelle ou tridimensionnelle.
Les résultats d’analyse à exploiter sont principalement les efforts normaux dans les barres, les moments de flexion, les déplacements et les réactions aux appuis.
3.1 Analyse au premier ordre
Cette analyse se fait sur la géométrie initiale de la structure (figure 5).
-
Si le type de matériel (tubes et raccords, modulaires) présente des encastrements partiels, la relation M/α ne peut être suivie comme dans le cas d’une analyse au second ordre.
Il faut alors choisir une valeur donnée M/α (cf. Échafaudages- Matériaux et matériels § 2 encastrements partiels) pour l’analyse.
Exemplepour les tubes et raccords, la référence [1] de la bibliographie en conseille 20 daN pour M pour les tubes de 48 mm de diamètre.
Dans les matériels à cadres se rencontrent seulement des encastrements parfaits par soudure et des articulations par emboîtements.
Si les structures utilisant le matériel à encastrements partiels sont complètement triangulées, on peut considérer les nœuds comme articulés,...
Cet article fait partie de l’offre
Droit et organisation générale de la construction
(69 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Méthodes d’analyses
BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - MAYERE (J.) - Règles Neige et Vent NV65 - [C 3 305]. Base documentaire « Bâtiments et travaux neufs » (2001).
-
(2) - VERCELLINO (K.A.) - Composants métalliques. Conception et dimensionnement - [C 2 550]. Base documentaire « Structure et gros œuvre » (2001).
-
(3) - FRUITET (L.) - Constructions métalliques. Constructions industrialisées - [C 2 595]. Base documentaire « Structure et gros œuvre » (1987).
Cet article fait partie de l’offre
Droit et organisation générale de la construction
(69 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive