Bernard BÉZIAT
Ingénieur de l’École de travaux publics
L’objet de cet article est de détailler les différentes destinations ainsi que la mise en oeuvre des échafaudages. Dans un premier temps, des descriptions, des caractéristiques et des charges pour certaines structures couramment employées sont proposées. Les exemples sont les échafaudages de service, façade de pied cadres ou modulaires, les échafaudages de service autres que les façades, l’étaiement et les structures provisoires. Dans un second temps, l’organisation du chantier est explicitée à travers les étapes de montage, démontage et entretien. Le tout est agrémenté de conseils pour la mise en oeuvre.
Le calcul d'un échafaudage est basé sur la connaissance des actions s’exerçant sur sa structure (charges permanentes, charges variables, combinaisons de charges). Cet article énonce les différentes données sur lesquelles sont établies les calculs. Les principes des états limites sont répertoriés et pris en compte avec les coefficients de sécurité applicables : état limite utime, état limite de services, vérification de la stabilité globale, imperfections. Pour terminer, des méthodes d’analyse sont proposées : analyse au premier ordre, analyse au second ordre, procédure informatique/modélisation, et rappels concernant le flambement.
Acier, alliages d’aluminium, bois et métal sont autant de matériaux utilisés dans la conception des structures d’échafaudages. Les éléments doivent avoir pour principale qualité une rigidité et une durabilité suffisante en vue de supporter les conditions normales de service. Cet article aide à choisir parmi les différentes possibilités de matériaux à cet usage. L’ensemble des matériels d’échafaudages et des matériaux qui les constituent est ainsi détaillé. Puis, les systèmes d’échafaudages sont répertoriés : matériels à « tubes et raccords », systèmes préfabriqués, plancher et cadres horizontaux, éléments de protection et de contreventement, etc.