Présentation
Auteur(s)
-
Pierre BONAFOUS : Ingénieur Civil des Ponts et Chaussées - Ancien Chef du Service des Études techniques du Port Autonome du Havre
-
Xavier LE BARS : Ingénieur des Travaux Publics de l’État - Chef du Service des Études techniques du Port Autonome du Havre
-
Francis LEGRAS : Ingénieur de l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers - Chef du Service technique de l’Outillage du Port Autonome du Havre
Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.
Lire l’articleINTRODUCTION
Les mutations technologiques en matière de manutention portuaire ont comme dans beaucoup de secteurs profondément bouleversé le paysage des ports au cours de ces trente dernières années. Il y a peu, en effet, ceux‐ci ressemblaient encore à de véritables fourmilières où le recours à la force humaine était la règle et créait cette atmosphère si particulière dont les films de l’époque restent le seul témoignage.
Aujourd’hui, les ports semblent déserts, comme abandonnés.
À y regarder de plus près pourtant, ceux‐ci, s’ils ont perdu en pittoresque, ont gagné en efficacité, se transformant en des ensembles industriels où les notions de productivité et de compétitivité sont devenues la règle.
Les anciens quais imbriqués dans les cités, devenus obsolètes, ont perdu leurs vocations premières et les magasins qui les bordaient, reconvertis en ensembles immobiliers ou de service, ont obtenu un certain succès auprès des citadins (docks de Londres, Amsterdam, Gênes, Montréal, etc.).
De nouveaux terminaux spécialisés ont vu le jour, dédiés à un seul type de trafic, parfois même intégrés à un processus industriel (postes à vracs pour les centrales thermiques, la sidérurgie les pieds dans l’eau comme à Dunkerque ou à Fos en France).
Parallèlement, le nombre de « terminaux d’usine » qui ne se limitaient à l’époque qu’à des installations de transbordement de liquide se sont diversifiés.
Le présent document se propose de passer en revue et de décrire les différents ouvrages et aménagements qui font les ports d’aujourd’hui.
VERSIONS
- Version archivée 1 de nov. 1977 par Pierre BONAFOUS
DOI (Digital Object Identifier)
CET ARTICLE SE TROUVE ÉGALEMENT DANS :
Accueil > Ressources documentaires > Ingénierie des transports > Transport fluvial et maritime > Conception, gestion et exploitation des ports et des voies navigables > Ports de commerce et de pêche - Aménagement et équipements intérieurs > Outillage
Cet article fait partie de l’offre
Travaux publics et infrastructures
(79 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Présentation
3. Outillage
3.1 Considérations générales
Lors de la visite d’un port, l’évolution en matière d’outillage est celle qui frappe le plus, avec la course au gigantisme. Cette dernière, si elle a été stoppée pour les pétroliers, est toujours présente en matière de navires porte-conteneurs dont la dernière génération ne peut plus franchir le canal de Panama et, dans une moindre mesure, pour les transporteurs de vracs secs, avec pour corollaire un accroissement de la taille et des cadences des matériels de manutention.
Pour répondre à la demande des armateurs, l’architecture navale a dû également évoluer vers la conception de navires de plus en plus spécialisés permettant, pour un trafic donné, la meilleure rentabilité de l’investissement, le meilleur service.
Ce sont les nouveaux navires à passagers, navires de croisières ou car-ferries, au luxe et à la taille croissants, les porte-conteneurs dits Over Panamax dont les derniers ne disposent même plus de panneaux de cale de façon à accélérer les opérations de chargement /déchargement, les navires rouliers (fret et véhicules neufs), les vraquiers autodéchargeants ou maintenant les navires BiBo (Bulk in, Bag out ), véritables usines flottantes qui chargent du sucre en vrac et délivrent à l’arrivée du sucre conditionné en sacs.
Ce sont toutes ces évolutions qu’un port doit suivre pour offrir les outils adaptés à ces différentes demandes et rester présent dans la compétition internationale. En effet, si un port donné est toujours le point de jonction entre deux types de transport : le maritime et le terrestre, il est de moins en moins, avec l’amélioration des communications intérieures, le passage unique entre le point d’expédition et le point d’arrivée.
HAUT DE PAGE3.2 Trafic des passagers
Le trafic des passagers a subi un lent déclin après la Seconde Guerre mondiale lié à la concurrence de l’aviation. Aujourd’hui, les grandes lignes transocéaniques ont disparu et seuls ont subsisté les car-ferries sur liaisons courtes (Baltique, Manche, Méditerranée...). Depuis quelque temps, on assiste à la réapparition des grands paquebots, non plus en tant que moyens de transport, mais comme lieu de loisirs le temps d’une croisière,...
Cet article fait partie de l’offre
Travaux publics et infrastructures
(79 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Outillage
BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - * - Rapports des Congrès Internationaux de Navigation (AIPCN) et en particulier :
-
(2) - * - Rapports des Commissions Internationales de l’AIPCN :
-
(3) - ARISTAGHES (P.), LEBRETON (P.), VANSTEENKISTE (F.) - Calcul des portes d’écluses maritimes. - Pages 83 à 107 du bulletin no 52 de l’AIPCN (1986).
-
(4) - HOUY (A.) - Calcul des ouvrages en palplanches métalliques. - Wendel‐Sidelor. Metz (1970).
-
(5) - GRENIER (G.) - * - Conférences sur les ouvrages maritimes, à l’IPER du Havre et au CHEC.
-
(6) - Lignes directrices et recommandations sur la sécurité de l’amarrage des grands navires aux appontements et dans les îles artificielles. - Manuel en anglais, réalisé et publié par l’OCIMF. Londres (1978).
- ...
ANNEXES
Il n’existe pas de norme ou règlement français ou international, spécifique à la conception des ouvrages d’infrastructure portuaire. Il n’y a que les DTU, les CCTG applicables aux ouvrages de génie civil en général et les Eurocodes.
Par contre, de nombreux organismes nationaux ou internationaux, cités à la rubrique Organismes ont établi des recommandations pour ces ouvrages.
HAUT DE PAGE
AIPCN/PIANC Association Internationale Permanente des Congrès de Navigation/Permanent International Association of Navigation Congresses.
AIPH/IAPH Association Internationale des Port et Havres. International Association of Ports and Harbours.
OCIMF Oil Companies Internationales Marine Forum.
IMO/OMI International Maritime Organization/Organisation Maritime Internationale.
FEM Fédération Européenne de la Manutention.
AIVP Association Internationale des Villes et Ports.
STCPMVN Service Technique Central des Ports Maritimes et des Voies Navigables. Ministère de l’Équipement.
IPER Institut Portuaire d’Enseignement et de Recherche du Havre.
HAUT DE PAGECet article fait partie de l’offre
Travaux publics et infrastructures
(79 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses