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Jean-Daniel MERLET : Ingénieur de l’École centrale de Paris - Directeur technique du Centre scientifique et technique du Bâtiment (CSTB)
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Lire l’articleINTRODUCTION
Mises à part les maçonneries apparentes, dont l’usage a d’ailleurs fortement diminué ces dernières années avec la quasi-disparition des maçonneries de pierre et le défaut de briqueteurs qualifiés qui entraînaient dans les régions de forte tradition, notamment de briques apparentes dans le Nord, le recours à une main-d’œuvre étrangère, les maçonneries font appel à des revêtements tant à l’extérieur qu’à l’intérieur : le choix du système de revêtement (cf. article Maçonnerie- Conception des ouvrages Maçonnerie. Conception des ouvrages dans ce traité) résulte de la fonction qu’on veut voir assurer par ce revêtement et ces choix, tant pour l’extérieur que l’intérieur, sont très souvent interdépendants.
Le plus souvent, les revêtements choisis sont des revêtements adhérents de type enduit, parce que ce sont généralement les plus économiques et que l’évolution des produits industriels dans ce domaine a été continue vers des produits plus fiables et plus économes en main‐d’œuvre, plus faciles de mise en œuvre de surcroît.
C’est ainsi que le mur type utilisé actuellement en France, dans cette technique de maçonnerie, est un mur qui se compose de l’extérieur vers l’intérieur :
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d’un enduit épais monocouche en mortier de liants hydrauliques appliqué directement sur son support ;
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d’une maçonnerie d’éléments creux, blocs creux en béton ou briques creuses de terre cuite, généralement de 20 cm d’épaisseur ;
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d’un complexe de doublage plaque de parement en plâtre BA 10 (bord aminci, épaisseur 10 mm) et polystyrène expansé de 6 à 8 cm d’épaisseur, lui‐même collé côté intérieur par plots de mortier adhésif à base de plâtre.
Mais il existe bien d’autres types de revêtements tant extérieurs qu’intérieurs assurant, selon les cas, l’imperméabilisation, l’isolation thermique et /ou acoustique, l’aspect de la paroi et d’ailleurs parfois toutes ou plusieurs de ces fonctions. Les conditions d’application de ces revêtements directement adhérents, rapportés par fixations mécaniques ou par collage, dont la définition a déjà été abordée à l’article Maçonnerie- Matériaux Maçonnerie. Matériaux de ce traité, sont décrites ci‐après.
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1. Revêtements extérieurs
1.1 Revêtements extérieurs à base de liants hydrauliques
La mise en œuvre des enduits traditionnels, confectionnés dans la plupart des cas sur le chantier, est définie dans le DTU 26.1.
Elle se caractérise par la définition de « recettes » de composition du mortier de chaque couche (proportion de chaque constituant du mélange de sable et de liant), mais surtout par une chronologie d’exécution, délai entre chaque couche dont le respect est primordial pour le bon comportement ultérieur de l’ouvrage. Les principes ainsi énoncés, choix et qualité des constituants, dosages globaux dégressifs depuis le support vers l’extérieur et délai de séchage entre chaque application, rendent capitales les qualités et compétences de l’enduiseur chargé de l’application.
C’est dans ce contexte que les enduits monocouches ont effectué une percée indéniable dans les années 80 ; la production a triplé entre 1980 et 1989, passant de 242 000 à 780 000 t.
Il s’agit de véritables systèmes industrialisés, puisque fabriqués en usine, livrés en sacs sur le chantier et mis en œuvre en une seule couche à 2 passes avec une machine à projeter : les conditions d’une meilleure régularité que les enduits traditionnels qu’ils ont tendance à remplacer sont ainsi réunies suivant un triple objectif :
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améliorer la qualité à un coût relativement faible ;
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réduire les délais d’application ;
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pallier la rareté de la main‐d’œuvre qualifiée.
Les conditions de mise en œuvre sont décrites en [5].
Pour la compréhension des mécanismes expliquant le bon comportement global, les limites d’emploi et le choix des produits en fonction notamment du support associé, on se reportera utilement à l’article de Ch. Lejeune dans [6].
HAUT DE PAGE1.2 Revêtements organiques
1.2.1 Revêtements plastiques épais (RPE)
Leur mise en œuvre du DTU 59.2.
Suivant le diamètre des...
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