Présentation
Auteur(s)
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Jean‐Daniel MERLET : Ingénieur de l’École centrale de Paris - Directeur technique du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB)
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Lire l’articleINTRODUCTION
La maçonnerie est considérée comme la technique de construction la plus répandue. En effet, comme elle n’utilise pour l’essentiel que des petits éléments hourdés au mortier, elle ne nécessite pas, par suite, de moyen de manutention important sur le chantier ; elle est donc applicable par toutes les entreprises et, en particulier, par l’artisan maçon qui réalise d’ailleurs la plupart des petites constructions en secteur diffus.
La maçonnerie associée au béton armé pour la réalisation des planchers est en France, de ce fait, la technique la plus utilisée pour la construction de murs dans les bâtiments à usage d’habitation, mais aussi de plus en plus pour les bâtiments tertiaires et les bâtiments à usages industriel, commercial ou agricole.
Un moment supplantée par la technique de béton banché dans les années d’après-guerre, période de construction à grande cadence de grands ensembles, la maçonnerie est désormais utilisée à nouveau de façon significative pour la réalisation de murs porteurs de petits collectifs. Dans le cas de la maison individuelle au contraire, compte tenu des épaisseurs de parois requises pour satisfaire d’autres exigences que la seule capacité portante, les murs ne peuvent être considérés que faiblement porteurs eu égard aux faibles sollicitations qu’ils ont à supporter.
Rappelons en effet qu’un mur, surtout s’il s’agit d’un mur extérieur, doit en fonction du rôle qu’il assume dans la construction satisfaire à des exigences nombreuses et variées :
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résistance mécanique aux diverses sollicitations qu’il subit dans son plan, principalement verticalement, mais aussi horizontalement (contreventement de la construction) et perpendiculairement à son plan (action du vent, poussée des terres, chocs) ;
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résistance à la pénétration de la pluie ;
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contribution à l’isolation thermique et à l’isolation acoustique des locaux qu’il délimite.
VERSIONS
- Version archivée 1 de nov. 1979 par Jean-Louis HUMBAIRE
DOI (Digital Object Identifier)
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2. Plan général de la rubrique
Cette rubrique est organisée de la façon suivante.
Un premier article décrit les matériaux utilisés pour la réalisation des parois en maçonnerie proprement dites, bien sûr, mais aussi pour celle des revêtements qui les recouvrent dans la plupart des cas au moins sur une face, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, ceux relatifs aux ouvrages de plâtrerie (cloisons, plafonds et doublages) ainsi que les matériaux utilisés pour les ouvrages associés (linteaux, appuis de baies, conduits et souches de cheminées...).
Le deuxième article est consacré à la conception des ouvrages par grandes familles (murs, cloisons...) ainsi qu’aux dispositions relatives aux liaisons de ces maçonneries avec d’autres parties de la construction (ouvrages en béton armé notamment) ou encore spécifiques aux maçonneries utilisées en zone sismique.
Après la conception, il est traité de l’exécution, objet du troisième article, qui décrit, en application des principes exposés à l’article précédent, la réalisation des ouvrages : dispositions communes ou bien spécifiques au matériau de maçonnerie utilisé (pierre, béton, terre cuite...), incluant la réalisation des cloisons et plafonds relevant de la plâtrerie.
Un quatrième article est consacré à la mise en œuvre des revêtements très divers associés aux maçonneries, tant pour l’extérieur que pour l’intérieur (revêtements adhérents tels que les enduits ou carrelages collés, ou bien encore revêtements attachés : plaques minces en pierre, bardages...).
Un cinquième et dernier article expose brièvement quelques exemples de pathologie de cette catégorie d’ouvrages susceptibles, en mettant l’accent sur les problèmes qui en découlent, d’éviter les erreurs qui les ont provoqués.
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