Présentation
EnglishRÉSUMÉ
L’étanchéité des ouvrages de construction est obligatoire pour éviter leur dégradation mas aussi la détérioration des matériaux qui les constituant. Cet article expose une des techniques existantes : celle des revêtements en feuilles et chapes. Après une présentation de la terminologie, il expose les règles d’étanchéité à respecter. Les caractéristiques mécaniques, physiques et chimiques des différents revêtements sont passées en revue, puis leurs procédés de fabrication et leurs techniques de pose.
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Philippe COGNARD : Ingénieur de l’École supérieure de physique et chimie industrielle de la ville de Paris (ESPCI) - Expert près les tribunaux - Ancien Directeur à la société Bostik Findley
INTRODUCTION
Les ouvrages de Bâtiment et de Travaux publics doivent être protégés de l’eau, non seulement parce que l’intérieur des bâtiments doit rester au sec, mais aussi parce que l’eau peut les dégrader de plusieurs façons : elle peut corroder les aciers de construction, faire perdre leur pouvoir aux isolants thermiques (mousses, laine de verre), détériorer les matériaux par le gel, provoquer des moisissures.
Par ailleurs, les réservoirs, cuvelages et bassins doivent être étanches vis-à-vis des liquides qu’ils contiennent (de l’eau le plus souvent, potable ou non).
Il faut donc étanchéifier les toitures, les murs ou façades et les fondations des bâtiments, les tabliers de ponts et les tunnels ou ouvrages enterrés, les bassins et réservoirs.
Il y a pour cela plusieurs techniques :
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on peut imperméabiliser ou hydrofuger les matériaux en les recouvrant de produits d’imperméabilisation (silicones, par exemple) ou en leur incorporant des hydrofuges de masse ;
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on peut étanchéifier les ouvrages de construction de plusieurs façons :
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soit en les recouvrant de revêtements en feuilles ou chapes préfabriquées en usine,
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soit en leur appliquant une couche de revêtement de type enduit, peinture ou résine, appliquée à l’état liquide et qui sèche et durcit ensuite.
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Dans le présent article, nous ne nous intéresserons principalement qu’à la deuxième technique (revêtements en feuilles et chapes). Il sera consacré à la terminologie, aux règles d’étanchéité, aux différents types de produits et revêtements d’étanchéité ainsi qu’à leurs caractéristiques.
Un deuxième article étudiera en détail les diverses applications des feuilles d’étanchéité, en toitures, toitures-terrasses, fondations et ouvrages d’art. Nous ne traiterons pas les étanchéités de cuvelages, réservoirs, bassins, tunnels et ouvrages enterrés, ni, non plus, le cas des façades.
Les lecteurs intéressés par les autres techniques de protection des ouvrages de Bâtiment et Travaux publics pourront consulter les diverses rubriques du traité Construction.
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1. Définitions. Terminologie
La figure 1 montre un exemple d’étanchéité. Elle nous permet de définir les principaux termes qui seront utilisés dans cet article.
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En toitures-terrasses et autres toitures :
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un élément porteur qui est, en général, du béton pour les toitures-terrasses, ou des panneaux en particules de bois pour les toitures en pente des maisons, ou des bacs en acier pour des usines et bâtiments préfabriqués ;
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éventuellement, un écran d’indépendance, qui sert à désolidariser le revêtement d’étanchéité de l’élément porteur, dont nous verrons le but au paragraphe 4.1.7 ;
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un isolant thermique, polystyrène expansé, mousse de poly-uréthane ou autre, qui comportera en général un pare-vapeur afin d’empêcher l’eau de venir se condenser, selon les conditions climatiques, à l’intérieur de l’isolant, car alors cela pourrait provoquer la rupture de l’isolant en cas de gel ;
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le revêtement d’étanchéité ou membrane, qui est relevé en parties verticales (acrotères) ;
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une protection rapportée, qui peut être dure (dalles rigides, par exemple en béton) ou meuble (par exemple gravillons), sur les parties courantes horizontales, ou bien intégrée au revêtement ;
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une autoprotection en relevés.
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En cuvelages, bassins ou ouvrages d’art
Le lecteur se reportera à la figure 1 pour les définitions et à l’article concernant les applications.
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