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Article

1 - GÉNÉRALITÉS

2 - DIFFÉRENTES PARTIES D’UNE ARDOISE

3 - CHOIX DU MODÈLE D’ARDOISE

4 - PRINCIPES D’ÉTANCHÉITÉ

5 - SUPPORTS DE POSE

6 - MODES DE FIXATION D’UNE ARDOISE

7 - DIFFÉRENTS OUVRAGES

8 - RACCORDS DIVERS

9 - OUVRAGES CONIQUES ET SPHÉRIQUES

10 - AUTRES TYPES DE COUVERTURE

Article de référence | Réf : C3515 v1

Généralités
Couverture en ardoises

Auteur(s) : Sébastien MELIN

Date de publication : 10 août 2001

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Auteur(s)

  • Sébastien MELIN : Formateur en couverture au Centre de formation pour adulte (CFA) Maximilien Perret (Alfortville)

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INTRODUCTION

L’ardoise, utilisée initialement pour la construction de pierres tombales, est l’un des plus anciens matériaux naturels de couverture.

Elle se taille facilement et permet de réaliser tous les accidents de couverture (rives, arêtiers, faîtières, etc.). Lorsqu’elle provient d’un bassin réputé (Anjou, Ardennes), sa durée serait presque sans limite si l’on pouvait empêcher l’oxydation de ses attaches (clous ou crochets) et les effets de la grêle et du gel. C’est, avec le métal, le matériau de couverture le plus étanche à la pluie, à la neige, au vent, à la poussière.

L’ardoise épouse toutes les formes de couverture (tourelles, dômes, etc.) et convient pour toutes les pentes depuis 15˚ jusqu’à la verticale (brisis, revêtement des murs exposés à la pluie). C’est un matériau de choix, auquel on donne souvent la préférence pour couvrir des monuments.

Par contre, sa fragilité en rend l’entretien onéreux : il nécessite l’emploi d’échafaudages et l’intervention d’un personnel spécialisé.

Les photographies sont extraites de l’encyclopédie des métiers « L’art du couvreur » et des ardoisières d’Angers.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-c3515


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1. Généralités

Le schiste ardoisier est extrait de carrières à ciel ouvert (figure 1) ou de carrières souterraines (figure 2). Une fois extrait sous forme de blocs, le schiste est envoyé en atelier de fabrication pour y être fendu (figure 3) puis taillé aux dimensions commerciales. Il peut alors être vendu comme ardoises de couverture.

1.1 Propriétés et performances de l’ardoise

Une ardoise doit :

  • résister aux agents atmosphériques, notamment aux acides ;

  • être imperméable (elle ne s’imbibe pas d’eau, donc elle ne gèle pas) ;

  • être incombustible.

Ces propriétés sont obtenues grâce à des compositions chimique et minéralogique particulières 1.2.

À titre d’exemple, nous donnons les compositions chimique (tableau 1) et minéralogique (tableau 2) de l’ardoise extraite des carrières de Angers-Trélazé.

Afin d’assurer la qualité des ardoises, leurs performances minimales ont été normalisées et sont reportées dans le tableau 3.

Les hautes résistances de l’ardoise à l’écrasement (98,5 MPa perpendiculairement au plan de fissilité) et à la rupture, ainsi que son coefficient d’élasticité élevé (E » 12 × 104 MPa), lui confèrent une grande résistance mécanique pour une faible épaisseur.

Cet avantage permet de réaliser des couvertures légères, dont la masse, au mètre carré, varie de 10 kg/m2 à 30 kg/m2 suivant les modèles employés...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -   *  -  Compagnons du devoir – Encyclopédie des métiers, Vol. 4 – L’Art du couvreur – Encyclopédie des métiers (1982).

  • (2) -   *  -  Caractéristiques générales des ardoises – norme AFNOR NF P 32-301 (indice de classement P 32-301) (août 1958).

  • (3) -   *  -  DTU 40.11 – Travaux de bâtiment – Couverture en ardoises – Partie 1 : Cahier des charges – Norme AFNOR NF P 32-201-1 (indice de classement P 32-201-1) (mai 1993).

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