Présentation

Article

1 - CATALYSE PAR TRANSFERT DE PHASE (CTP) : TRANSFERT DE RÉACTIFS ET/OU DE CATALYSEURS EN PHASE ORGANIQUE

2 - TRANSFERT DE PHASE INVERSE : TRANSFERT DE RÉACTIFS ET/OU DE CATALYSEURS EN PHASE AQUEUSE

3 - SYSTÈMES THERMOMORPHES FAISANT INTERVENIR UN TRANSFERT DE PHASE INDUIT PAR VARIATION DE TEMPÉRATURE

4 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : CHV1550 v1

Conclusion
Chimie par transfert de phase

Auteur(s) : Chantal LARPENT, Emmanuel MAGNIER

Date de publication : 10 févr. 2011

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais English

RÉSUMÉ

La chimie par transfert de phase constitue une alternative plus respectueuse de l’environnement que les procédés classiques. Ces derniers utilisent un solvant organique qui induit des étapes de séparation et de purification coûteuses, dangereuses et génératrice de déchets. Entre autres avantages, la chimie par transfert de phase s’applique à la plupart des réactions de la chimie organique. Ces techniques permettent non seulement de limiter, voire même de s’affranchir des solvants, mais d’atteindre également une meilleure efficacité, sans les effets de dilution et de solvatation habituels. Cet article présente les trois grandes approches en chimie de synthèse qui sont la catalyse par transfert de phase, le transfert de phase inverse, et les systèmes thermorégulés.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

Auteur(s)

INTRODUCTION

Le développement d'une chimie durable dite « chimie écocompatible » ou « chimie verte » constitue un défi majeur pour les chimistes de synthèse. Un des objectifs de la chimie verte est de concevoir des produits et des procédés chimiques permettant de réduire ou d'éliminer l'utilisation et la synthèse de substances dangereuses et toxiques. Pour atteindre ce but, le chimiste de synthèse doit intégrer un certain nombre de principes de base (12 principes de la chimie verte) parmi lesquels on peut citer la limitation de l'emploi de solvants organiques (toxiques et inflammables) et de réactifs coûteux et dangereux, la diminution de la quantité de sous-produits et de déchets des réactions en incluant les étapes de séparation et de purification, l'économie d'atomes et d'étapes en privilégiant les réactions catalytiques plutôt que stoechiométriques. Cette démarche doit inclure la totalité du procédé, à savoir la réaction en elle-même ainsi que son traitement en limitant les problèmes de séparation et de purification.

L'approche classique du chimiste organicien de synthèse, qui consiste à effectuer les réactions en milieu homogène en utilisant un solvant organique commun à l'ensemble des partenaires réactionnels, induit non seulement des étapes de séparation et de purification coûteuses et génératrices de déchets supplémentaires, mais aussi des effets de dilution et de solvatation qui peuvent limiter l'efficacité.

L'utilisation de systèmes polyphasiques (par exemple liquide-liquide ou solide-liquide), avec transfert d'un ou plusieurs partenaires d'une phase vers l'autre, constitue une alternative plus écorespectueuse et généralisable à la plupart des réactions de la chimie organique. Cette chimie par transfert de phase s'applique aussi bien à des processus stoechiométriques que catalytiques, le transfert de phase ayant lieu soit en cours de réaction, soit après réaction. Les procédés par transfert de phase présentent de multiples intérêts en termes de chimie durable : ils permettent de limiter, voire de s'affranchir, de l'utilisation de solvants organiques (avec la possibilité d'effectuer des réactions uniquement en présence d'eau) et de faciliter la séparation (idéalement par simple décantation) minimisant ainsi la quantité d'effluents toxiques et le coût énergétique. Ils sont généralement très efficaces, sélectifs et s'opèrent dans des conditions douces.

Dans cet article nous nous focaliserons sur les applications du transfert de phase en chimie de synthèse selon trois grandes approches : la catalyse par transfert de phase qui implique un transfert en phase organique, le transfert de phase inverse qui implique un transfert en phase aqueuse et les systèmes thermorégulés qui impliquent un transfert de phase ou une séparation de phase induite par variation de température.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-chv1550


Cet article fait partie de l’offre

Médicaments et produits pharmaceutiques

(126 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Version en anglais English

4. Conclusion

Les procédés par transfert de phase sont généralement efficaces, ils permettent de minimiser voire d'éviter l'emploi de solvants organiques et facilitent considérablement les étapes de séparation et de purification. Au-delà de la catalyse par transfert de phase, technique maintenant bien établie et communément utilisée, les travaux plus récents sur le transfert de phase inverse et les systèmes thermorégulés ouvrent des perspectives intéressantes. Le transfert de phase inverse au moyen d'auxiliaires comme les molécules hôtes ou les tensioactifs semble pouvoir permettre la transposition de bon nombre de réactions classiques de la chimie organique en milieu aqueux. Les systèmes thermorégulés basés sur le transfert de phase ou la séparation de phase induit par un stimulus externe, la température, sans adjonction d'aucun auxiliaire, constituent une voie alternative prometteuse. En complément des multiples travaux déjà menés sur les phases fluorées, des études supplémentaires de systèmes utilisant des phases aqueuses et/ou liquides ioniques devraient permettre d'accéder à un panel de procédés plus écorespectueux, exempts de solvants organiques volatils.

HAUT DE PAGE

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Médicaments et produits pharmaceutiques

(126 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Conclusion
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - Makosza (M.) -   Phase-transfer catalysis : A general green methodology in organic synthesis.  -  Pure Appl. Chem., 72, p. 1399-1403 (2000).

  • (2) - Naik (S.D.), Doraiswamy (L.K.) -   Phase Transfer Catalysis : Chemistry and Engineering.  -  AIChE J., 44, p. 612-646 (1998).

  • (3) - Ikunaka (M.) -   PTC in OPRD : An Illustrative Overview.  -  Org. Process Res. D., 12, p. 698-709 (2008).

  • (4) - Freedman (H.H.) -   Industrial applications of phase transfer catalysis (PTC) : past, present and future.  -  Pure Appl. Chem., 58, p. 857-868 (1986).

  • (5) - Makosza (M.), Fedorynski (M.) -   Co-catalysis in phase transfer catalyzed reactions (a concept paper).  -  Arkivoc, 4, p. 7-17 (2006).

  • (6) - Bogdal (D.), Loupy (A.) -   Application of Microwave Irradiation to Phase-Transfer Catalyzed Reactions.  -  ...

DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Médicaments et produits pharmaceutiques

(126 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS