Présentation

Article

1 - PRINCIPES GÉNÉRAUX DE L'IRM

2 - AGENTS DE CONTRASTE

3 - COMMENT FONCTIONNENT LES AGENTS DE CONTRASTE ?

4 - AGENTS DE CONTRASTE EN IMAGERIE MOLÉCULAIRE

5 - AGENTS DE CONTRASTE BIMODAUX

6 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : AF6818 v1

Agents de contraste
Agents de contraste pour l'IRM

Auteur(s) : Jean-François MORFIN, Jean-Claude BELOEIL, Éva TÓTH

Relu et validé le 01 avr. 2018

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais En anglais

RÉSUMÉ

L'imagerie par résonance magnétique (IRM) permet d'accéder à la structure interne des êtres vivants, de manière non invasive et atraumatique. Pour aller au-delà de la simple structuration de la matière vivante, des molécules aux propriétés très particulières ont été développées, les agents de contraste, qui permettent d'étendre le champ d'action et la spécificité de l'IRM. Ces agents de contraste ont permis d'augmenter le contraste des images IRM, ils sont maintenant destinés à visualiser des événements moléculaires au niveau cellulaire et à permettre une caractérisation physico-chimique des tissus.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

ABSTRACT

MRI Contrast Agents

The Magnetic Resonance Imaging (MRI) provides access to the internal structure of living things, in a non-invasive manner. To go beyond the simple structure of living matter, it has been necessary to develop molecules with very specific properties, contrast agents, which are used to extend the scope and specificity of MRI. These contrast agents have increased the contrast of MRI images and are now used to visualize molecular events at the cellular level and allow a physico-chemical characterization of tissues.

Auteur(s)

  • Jean-François MORFIN : Ingénieur de recherche au sein de l'équipe Complexes métalliques pour applications biomédicales - Centre de Biophysique moléculaire, CNRS, Orléans

  • Jean-Claude BELOEIL : Directeur de recherche CNRS émérite - Centre de Biophysique moléculaire, CNRS, Orléans

  • Éva TÓTH : Directrice de recherche CNRS - Centre de Biophysique moléculaire, CNRS, Orléans

INTRODUCTION

L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est maintenant entrée dans la vie courante, la moindre blessure aux sports d'hiver conduit à passer une IRM. Son caractère atraumatique et non invasif constitue un avantage décisif. La majorité des hôpitaux en sont équipés. L'IRM ne nécessite pas obligatoirement l'utilisation d'agents d'imagerie pour fournir une image structurelle de l'intérieur de l'organisme. Les réglages physiques de l'expérimentation permettent même d'accéder à différents paramètres des tissus (détection de tumeurs, oedèmes...). Ce n'est que si l'on veut aller plus loin dans la spécificité de la détection, qu'il est intéressant et même indispensable de faire appel à des agents de contraste injectables, même si l'on perd alors partiellement le caractère non invasif de l'IRM. Comme nous allons le montrer, la complexité des molécules va de l'agent chimiquement non spécifique jusqu'à l'agent de contraste dit « intelligent » (smart agent).

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

KEYWORDS

NMR   |   magnetic resonance imaging (MRI)   |   contrast agents   |   CEST   |   ParaCEST

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-af6818


Cet article fait partie de l’offre

Technologies pour la santé

(131 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Version en anglais En anglais

2. Agents de contraste

2.1 Contexte

L'IRM est entrée dans le domaine clinique en 1980 et est devenue une technique diagnostique largement démocratisée. En effet, plus de 75 millions d'examens sont réalisés chaque année à travers le monde. Elle présente comme avantages d'être non invasive, de ne pas utiliser de rayons ionisants, d'avoir une excellente résolution spatiale (le millimètre pour les examens cliniques et le micromètre dans le domaine de la recherche), et de pouvoir être appliquée sur toutes les parties du corps. Cependant, dans certaines zones, le contraste peut parfois ne pas être suffisant. C'est pourquoi il a été développé des composés permettant de pallier ce problème.

Les agents de contraste pour l'IRM ont fait leur apparition en 1988 sous la forme d'un complexe de gadolinium(III)-DTPA (Diéthylénetriamine Pentaacetic Acid ). Depuis, ils ont pris une importance considérable puisque quasiment 40 % des examens IRM sont pratiqués en injectant un agent de contraste par voie intraveineuse. L'apparition des agents de contraste a permis l'amélioration des examens IRM car ils ont la propriété d'augmenter le contraste des images en réduisant les temps de relaxation des protons de l'eau dans les tissus. Cela permet de :

  • réduire le temps d'examen ;

  • mieux distinguer les tissus malades des tissus sains ;

  • apporter des informations sur le fonctionnement de certains organes.

Dans l'exemple de la figure 7, qui représente l'image d'un même cerveau avec et sans agent de contraste, il est aisé de remarquer l'apport du contrastophore. La tumeur est beaucoup plus visible du fait de sa vascularisation et du passage plus aisée de la barrière sang/cerveau perturbée de la tumeur.

HAUT DE PAGE

2.2 Différents types d'agents

On distingue deux grandes familles d'agents de contraste : les agents paramagnétiques qui sont des chélates comportant un centre paramagnétique et les agents superparamagnétiques composés de nanoparticules d'oxydes de fer. La grande différence entre ces deux familles est leur mode de fonctionnement. Les agents superparamagnétiques ont un effet plus important sur le temps de relaxation transversale T2 et entraînent une diminution de l'intensité du signal sur les images IRM, alors que...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Technologies pour la santé

(131 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Agents de contraste
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - CANET (D.), BOUBEL (J.-C.), CANET SOULAS (E.) -   La RMN.  -  Dunod, Paris (2002).

  • (2) - DÉCORPS (M.) -   Imagerie de résonance magnétique, bases physiques et méthodes.  -  CNRS Éditions, EDP Sciences, Paris (2011).

  • (3) - DRAHOS (B.), LUKES (I.), TÓTH (E.) -   Manganèse(II) complexes as potential contrast agents for MRI.  -  Eur. J. Inorg. Chem., p. 1975-1986 (2012).

  • (4) - FRENZEL (T.), LENGSFELD (P.), SCHIRMER (H.), HÜTTER (J.), WEINMANN (H.J.) -   Stability of gadolinium-based magnetic resonance imaging contrast agents in human serum at 37 oC.  -  Invest. Radiol., 43, p. 817-828 (2008).

  • (5) - MERBACH (A.S.), HELM (L.), TÓTH (E.) -   The chemistry of contrast agents in medical magnetic resonance imaging second edition.  -  Wiley, Chichester (2013).

  • (6) - HELM (L.) -   Relaxivity...

1 Annuaire

HAUT DE PAGE

1.1 Organismes

EMA Agence européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu

OMS Organisation mondiale de la santé http://www.who.int

HAUT DE PAGE

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Technologies pour la santé

(131 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS