Présentation
Auteur(s)
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Paul DAHAN : Ingénieur ETP, European engineer, ex-professeur à l’ESTP
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Cette étude de cas a pour objectif de comprendre, par une approche scientifique, la pathologie qui est survenue, en moins de 10 ans, sur les murs périmétriques d’un ensemble pavillonnaire R + 1 (rez-de-chaussée + 1 étage).
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- Version courante de mai 2013 par Paul DAHAN
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Vieillissement, pathologies et réhabilitation du bâtiment
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ITE enduit mince sur voile béton + ITI (60 + 10 conservée), en saison hivernale5. Étude hygrothermique de la solution curative
La cause de la pathologie dominante a incontestablement, pour origine la lame d’air créée par les plots de colle et, pour conséquence, le maintien du plâtre « 1 » dans une situation de « paroi froide » qui atteint très rapidement son taux d’humidité critique.
L’objectif de la solution curative est de transformer, thermiquement parlant, cette zone en « paroi chaude ». Il y a trois façons d’y parvenir.
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Solution 1. Abaisser et maintenir constamment l’humidité relative intérieure HRi < 30 %, quand Ti = 19 °C et Te = − 5 °C.
Et être également, en mesure de faire varier HRi en fonction des variations de Te. À savoir :
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quand Te = 0 °C avoir HRi < 41 % ;
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quand Te = 5 °C avoir HRi < 54 %.
Cela relève de « la mission impossible ».
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Solution 2. Élever la température intérieure de telle façon que celle qui règne à l’interface béton/plâtre soit supérieure à la température du point de rosée.
Cette hypothèse conduirait à élever et à maintenir constamment Ti > 73 °C, quand Te = − 5 °C !!!. Évidemment, cela est inenvisageable.
Dans le même esprit, il faudrait maintenir :
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Ti > 45 °C, quand Te = 0 °C ;
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Ti > 25 °C, quand Te = 5 °C.
Donc, cela est exclu d’office.
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Solution 3. La troisième possibilité est le recours à un système d’isolation thermique par l’extérieur. L’idée directrice est de faire jouer au voile béton le rôle « d’accumulateur de calories ». En effet, en hiver, le flux de chaleur allant des hautes températures vers les basses températures, l’isolant extérieur (barrière thermique) freine le passage de la chaleur. Conséquence :...
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