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Auteur(s)
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Paul DAHAN : Ingénieur ETP, European engineer, ex-professeur à l’ESTP
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Cette étude de cas a pour objectif de comprendre, par une approche scientifique, la pathologie qui est survenue, en moins de 10 ans, sur les murs périmétriques d’un ensemble pavillonnaire R + 1 (rez-de-chaussée + 1 étage).
VERSIONS
- Version courante de mai 2013 par Paul DAHAN
DOI (Digital Object Identifier)
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Vieillissement, pathologies et réhabilitation du bâtiment
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9.1 Bilan « condensation/évaporation » dans l’absolu
Il reste à faire le bilan « condensation/évaporation potentielle » pour 1 mètre linéaire (m.l.) de façade, (en supposant une hauteur d’étage de 3 m), soit :
-
condensation : 15,8919 g/m2 · h x 0,95 m x 3,00 m 45,2919 g/h ;
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évaporation : − 0,0579 g/m2 · h x 0,05 m x 3,00 m − 0,0087 g/h ;
-
total condensable par m.l. de façade : 45,2832 g/h.
Le bilan est largement « en faveur » de la condensation. Cela explique et justifie le dispositif constructif préconisé dans le DTU 20.1 de maçonnerie de petits éléments (parois et murs) relatifs au cas particulier des murs doubles (murs type II a, II b et III), mais qui, à notre avis, doit être généralisé dès qu’il y a une lame d’air (faiblement ventilée ou pas) entre la paroi et l’isolation en position intérieure.
Le dispositif (figure 24) consiste à prévoir au pied du mur une cornière PVC, ou un feutre bitumé, ou bien un polyéthylène, destiné à collecter la vapeur d’eau condensée et à l’évacuer à l’extérieur via l’orifice d’amenée d’air frais.
Dans le cas où la lame d’air n’est pas ventilée il faut prévoir un exutoire (pissette : petit tube métallique incliné vers l’extérieur). La mise en œuvre demande un soin particulier pour éviter les contre pentes, en partie basse au niveau de la dalle, et veiller à ce que les orifices ne soient pas obturés lors du ravalement des façades.
La question qui se pose est de savoir dans quelles circonstances on est amené à mettre en œuvre une lame d’air non ventilée. Généralement, cela se produit lorsque l’on souhaite avoir simultanément, pour une paroi, l’isolation thermique et acoustique. L’isolant à mettre en œuvre à l’intérieur sera alors une laine minérale : laine de verre ou laine de roche.
Du point de vue acoustique, on aura ainsi créé le dispositif connu sous l’appellation : masse – ressort – masse.
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