Bibliographie & annexes
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RÉSUMÉ
L'Institut de Soudure établit mensuellement des bulletins de veille qui recensent l'essentiel des nouvelles publications normatives et réglementaires traitant des principales technologies d'assemblage et de fabrication (soudage, brasage, collage, fabrication additive, coupage, traitements thermiques, etc.) pour tous les types de matériaux (métalliques, plastiques ou composites). Sont également couverts les contrôles non destructifs, les essais mécaniques, les aspects hygiène et sécurité, environnement, ainsi que la formation et à la qualification du personnel. Cette analyse des référentiels français, européens et internationaux se veut à la fois transverse et sectorielle.
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Institut de Soudure : Association
INTRODUCTION
Ce bulletin de veille fait état des principales évolutions normatives survenues au cours des dernières semaines ; on notera tout particulièrement les éléments suivants :
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soudage : révision du rapport technique établissant le système de groupement des matériaux de base de nuances américaines, publication d’un rapport technique de l’IIW (International Institute of Welding) sur l’analyses des éléments-trace dans le cadre de la spécification de produit d’apport pour le soudage, révision de quatre normes de la filière électrotechnique traitant du matériel de soudage à l’arc ;
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fabrication additive : adoption dans la collection des normes française d’une norme ISO/ASTM traitant de la conception des produits réalisés par fabrication additives ;
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plastiques : révision d’une norme américaine pour l’assemblage par électrofusion de tubes et de raccords en polyoléfine, publication d’un amendement à la norme ISO traitant de la terminologie dans le domaine des plastiques ;
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contrôles et essais : révision de la norme ISO sur le contrôle par ultrasons multiéléments automatisé des assemblages soudés, de deux parties de la série de normes sur le contrôle radiographique des soudures des tubes en acier, de la norme traitant des essais de traction longitudinale appliqués au métal fondu des assemblages soudés par fusion ; révision de normes américaines relatives aux essais de dureté Rockwell sur matériaux métalliques et à la mesure de la ténacité à la rupture ; publication d’une nouvelle série de normes ISO pour le contrôle par émission acoustique des constructions en béton ;
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codes de construction : publication par l’AFCEN d’une nouvelle édition révisée du code RCC-M établissant les règles de conception et de construction des matériels mécaniques des îlots nucléaires REP.
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Matériel de soudage4. Produits d’apport
FD ISO/TR 22281, Produits consommables pour le soudage – Position de l’Institut International de la Soudure (IIW) sur l’utilisation d’analyses d’éléments-trace lors de la spécification de consommables (A81-059)
Parmi les différents programmes de contrôle définis par exemple par l’ISO 14344 (conditions d’approvisionnement en matériaux d’apport et en flux), plusieurs prévoient que le fabricant (ou une tierce partie) réalise une analyse chimique de ses produits avant de les livrer à son client. La méthode utilisée pour cette analyse chimique est celle qui est indiquée dans la norme de classification du produit concerné, mais les normes de classification pour les produits d’apport ne font généralement référence qu’à des « méthodes publiées et reconnues », sans préciser lesquelles. Dans la pratique, fabricants et utilisateurs de métaux d’apport se basent généralement sur deux approches pour déterminer l’acceptabilité des produits :
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soit le facteur de Bruscato (basé sur les teneurs en P, Sb, Sn et As) ;
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soit le facteur de risque de fissuration à chaud basé sur la composition chimique (basé sur les teneurs en Pb ; Bi et Sb).
Ces deux méthodes de calcul sont bien entendu basées sur une analyse chimique préalable qui comportent des limites en termes de reproductibilité et d’incertitudes de mesure, comme l’a démontré une étude interlaboratoire menée au sein de l’International Institute of Welding (IIW).
Ces limites deviennent particulièrement critiques lorsqu’il s’agit de quantifier des éléments chimiques en très faibles concentrations, se mesurant en parties par million ou en partie par milliard, et peuvent être à l’origine de litiges entre fabricants et utilisateurs. Les conclusions de ce document sont donc les suivantes :
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il est indispensable de tenir compte des incertitudes de mesure et des limites de reproductibilité lors de la détermination de l’acceptabilité des produits d’apport ;
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en cas de conflit, il faut envisager de faire réaliser des contre-essais par différents laboratoires.
Ce document constitue l’adoption dans la collection française du rapport technique ISO/TR 22281, déjà référencé dans l’ISDOC...
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Produits d’apport
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