Présentation
Auteur(s)
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Louis COLOMBET : Ancien Élève de l’École Polytechnique
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Lire l’articleINTRODUCTION
avec la collaboration du Cabinet d’Études Marc Merlin.
Le présent article traite de l’évacuation, hors des agglomérations urbaines ou rurales, des eaux de toute nature, ainsi que des déchets de l’activité humaine, qui en sont inséparables. Cette évacuation se fait presque toujours par voie souterraine, dans des égouts.
Il faut remarquer que l’évacuation, par la même voie hydraulique, des ordures ménagères préalablement broyées par un appareil posé sous évier est actuellement interdite en France par les règlements.
On examinera successivement la nature des eaux à évacuer, les caractéristiques des effluents (pollution, débits), les caractéristiques des ouvrages destinés à l’évacuation, la construction et enfin l’exploitation de ces ouvrages.
L'expertise technique et scientifique de référence
VERSIONS
- Version archivée 1 de août 1977 par Louis COLOMBET
- Version courante de févr. 2014 par Jean-Marc BERLAND
DOI (Digital Object Identifier)
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Exploitation et entretien des réseaux d’égouts4. Construction des ouvrages d’écoulement
4.1 Forme des ouvrages
Les canalisations d’écoulement de petit diamètre sont généralement circulaires. La forme ovoïde qui permet, à pente et débit égaux, une vitesse plus grande n’est utilisée que pour les ouvrages plus importants.
Dans les têtes de réseau, le diamètre ne peut être adapté au débit (la pente étant à peu près fixée par la topographie). Les diamètres minimaux sont déterminés pour limiter les risques d’obstruction :
-
0,30 m pour les écoulements pluviaux ;
-
0,20 m pour les eaux usées.
Le diamètre de 0,15 m qui a été souvent utilisé est abandonné, sauf pour les branchements particuliers.
La limite supérieure du diamètre est élevée (théoriquement 0,60 m), la forme circulaire convenant bien à la préfabrication en usine, garantie d’une bonne qualité du tuyau. Cette forme peut être conservée même pour des ouvrages importants, en réseaux d’eaux usées où les dépôts sont remis en suspension chaque jour par les pointes de débit, lorsqu’un flot permanent permet l’autocurage (émissaires, § 4.2.1.5) ou bien lorsque l’on ne peut pas assurer l’autocurage pour les petits écoulements (égouts pluviaux).
En système unitaire, au contraire, la grande variation de débit entre le temps sec et le temps de pluie, ainsi que la possibilité de dépôts de sables, malgré des bouches sélectives, justifie l’adoption, préconisée par les instructions françaises, au-delà de 0,60 m de diamètre, de sections ovoïdes où le flot de temps sec est mieux concentré.
La figure 3 donne les courbes de vitesse et de débit en fonction du remplissage pour les formes circulaires ou ovoïdes normalisées (NF P 16-401).
Pour permettre au personnel d’exploitation de circuler par temps sec dans les collecteurs unitaires de grand diamètre, il peut être préférable de construire des collecteurs à banquette (figure 4), la cunette étant calculée pour l’écoulement du débit de temps sec et de petite pluie.
Pour l’évacuation...
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