Présentation
Auteur(s)
-
Louis COLOMBET : Ancien Élève de l’École Polytechnique
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avec la collaboration du Cabinet d’Études Marc Merlin.
Le présent article traite de l’évacuation, hors des agglomérations urbaines ou rurales, des eaux de toute nature, ainsi que des déchets de l’activité humaine, qui en sont inséparables. Cette évacuation se fait presque toujours par voie souterraine, dans des égouts.
Il faut remarquer que l’évacuation, par la même voie hydraulique, des ordures ménagères préalablement broyées par un appareil posé sous évier est actuellement interdite en France par les règlements.
On examinera successivement la nature des eaux à évacuer, les caractéristiques des effluents (pollution, débits), les caractéristiques des ouvrages destinés à l’évacuation, la construction et enfin l’exploitation de ces ouvrages.
L'expertise technique et scientifique de référence
VERSIONS
- Version archivée 1 de août 1977 par Louis COLOMBET
- Version courante de févr. 2014 par Jean-Marc BERLAND
DOI (Digital Object Identifier)
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Construction des ouvrages d’écoulement3. Caractéristiques des ouvrages d’écoulement
3.1 Système de collecte et d’évacuation
Ainsi que le rappellent les Instructions générales françaises pour l’assainissement des agglomérations (circulaire du 10 juin 1976 du ministre de la Santé, JO du 21 août 1976), deux principes doivent inspirer l’assainissement des agglomérations :
-
évacuer rapidement et sans stagnation, hors des habitations, tous les déchets d’origine humaine ou animale ;
-
éviter que les produits évacués puissent souiller les eaux souterraines ou de surface.
L’assainissement individuel, définitif et systématique, est déconseillé, même si la solution est économiquement meilleure.
La collecte d’effluents traités dans des stations individuelles à titre définitif est à proscrire, car le bon fonctionnement de telles installations, malgré le soin qui serait apporté à leur construction et à leur entretien, ne peut absolument pas être garanti.
Au titre des instructions susvisées, l’assainissement individuel n’est acceptable que dans les cas suivants :
-
immeubles ou établissements isolés ;
-
pas d’exécutoire acceptable pour un réseau collectif ;
-
difficultés techniques ou économiques (habitat uniquement saisonnier, par exemple).
Naturellement, le réseau collectant les eaux usées doit être muni à son extrémité d’une station d’épuration dont le niveau de traitement peut varier suivant le milieu récepteur (article Protection juridique des milieux récepteurs d’eau [C 4 220]). Mais il ne faut pas oublier, dans le choix des exutoires de canalisations pluviales ou de trop-pleins d’orage en système unitaire, que ces eaux, en général déversées à l’état brut, peuvent être fortement polluées. C’est pourquoi on tend maintenant de plus en plus à faire subir à ces eaux un traitement sommaire, souvent purement physique (dessablage) ;
L’assainissement collectif étant décidé, on doit choisir entre trois systèmes : unitaire, séparatif ou pseudo-séparatif.
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