Présentation
Auteur(s)
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Hugues GODART : Ingénieur civil des Mines - Ingénieur en chef à la Générale des Eaux
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Lire l’articleINTRODUCTION
Le stock d’eau douce utilisable comme ressource est engagé dans un mouvement cyclique permanent d’évaporation et de précipitations avec une partie intermédiaire, de longueur très variable, de cheminement à la surface ou au sein de la terre. Les terres sont donc lessivées systématiquement et les eaux brutes disponibles comprennent, en quantités et proportions variables suivant les lieux, tout le spectre des composants naturels de la croûte terrestre, des produits de la vie végétale et animale ainsi que des constituants des rejets de l’activité humaine. Toutes ces substances, comme les produits de leurs dégradations ou transformations ultérieures dans le milieu, se trouvent soit en suspension, soit sous forme colloïdale, soit encore en solution. Les teneurs de ces paramètres dans le milieu naturel sont souvent incompatibles avec la réglementation sanitaire et la perception des consommateurs.
Le traitement des eaux pour la distribution a pour objet :
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de réduire ces teneurs pour les rendre inférieures à des valeurs (ou pour les amener à l’intérieur d’une fourchette de valeurs) fixées par des normes qui sont en fait des critères de qualité ;
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d’assurer une sécurité parfaite par désinfection.
La détermination du traitement demande une étude analytique préalable tendant à la connaissance, d’une part de la nature et de la quantité des corps indésirables à éliminer et, d’autre part, de l’environnement physico-chimique qui peut influer sur les méthodes à utiliser pour cette élimination.
L’étude complète du sujet comprend les articles :
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C 5 198 - Eaux de distribution. Objet des traitements (le présent article) ;
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C 5 199 - Eaux de distribution. Clarification ;
-
C 5 200 - Eaux de distribution. Traitements unitaires ;
-
C 5 201 - Eaux de distribution. Traitements spécifiques.
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Présentation
Qualité de la ressource4. Méthodes générales de traitement
4.1 Généralités
Les eaux brutes étant supposées connues à la suite des campagnes analytiques et des tests de laboratoire 1, il s’agira, de ramener, en permanence, les valeurs des paramètres de qualité au-dessous (exceptionnellement au-dessus pour quelques paramètres) de la concentration maximale admissible, ou à l’intérieur des fourchettes fixées par la réglementation. La valeur des paramètres de départ (des eaux brutes) étant variable, surtout dans le cas des eaux superficielles, on pourra se fixer une hiérarchie des exigences : il serait inadmissible d’accepter volontairement la présence, ne serait-ce qu’une fois, de facteurs de maladies hydriques aiguës. À côté de cela, tout en ayant pour objectif strict de coller à la réglementation la plus contraignante, des dépassements rares et faibles, dans des conditions extérieures exceptionnelles, peuvent être tolérés pour certains paramètres de confort notamment, voire pour certaines substances indésirables mais non toxiques en cas d’ingestion à faible dose occasionnelle.
1. Paramètres organoleptiques
Coloration après filtration dépassant 200 mg / L de platine (référence à l’échelle platine/cobalt.).
2. Paramètres en relation avec la structure naturelle des eaux
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Température de l’eau supérieure à 25 oC (cette valeur ne s’applique pas dans les départements d’outre-mer).
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Pour les substances suivantes, valeurs des concentrations supérieures aux valeurs ci-après :
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chlorures200 mg/ L(Cl –)
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sulfates250 mg / L(
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