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Article

1 - NOTIONS DE RISQUES BIOLOGIQUE ET CHIMIQUE

2 - ÉVALUATION DU RISQUE SANITAIRE

3 - INTERPRÉTATION DES ANALYSES

4 - MÉTHODES D’ANALYSES UTILISABLES POUR LE CONTRÔLE DES EAUX

5 - CONCLUSION

| Réf : C4195 v1

Interprétation des analyses
Contrôle de la pollution de l’eau

Auteur(s) : Antoine MONTIEL

Date de publication : 10 févr. 1999

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Auteur(s)

  • Antoine MONTIEL : Responsable de la Mission Scientifique pour la Qualité de l’eau à la Société Anonyme de Gestion des Eaux de Paris (SAGEP)

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INTRODUCTION

La pollution des eaux est une notion qui est en constante évolution. Dans le passé, la pollution concernait des substances ajoutées volontairement ou involontairement dans les eaux par l’homme. On ne pouvait donc pas considérer, par exemple, qu’une eau naturellement riche en arsenic était une eau polluée.

Aujourd’hui, cette notion évolue et une nouvelle définition de la pollution des eaux serait plutôt : toute substance qui interdit un usage de l’eau peut être considérée pour cet usage précis comme une pollution. En ce qui concerne l’eau destinée à la consommation humaine, une eau naturellement riche en arsenic devient donc une eau polluée.

L’eau de surface peut aussi être polluée si elle a un effet néfaste pour la faune et la flore. Dans la loi sur l’eau du 3 janvier 1992, le délit de pollution précise bien que c’est toute substance ajoutée volontairement ou non à l’eau, qui a une action néfaste vis-à-vis de la faune, de la flore.

En ce qui concerne l’eau destinée à la consommation humaine ou indirectement les aliments entrant dans la ration alimentaire, on considérera qu’il y a pollution de l’eau si l’eau peut directement ou indirectement être à l’origine de maladies.

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VERSIONS

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-c4195


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3. Interprétation des analyses

Il y a encore quelques années, les analyses d’eaux ne portaient que sur des éléments majeurs. De plus, la plupart des laboratoires effectuaient eux-mêmes les prélèvements. L’évolution des techniques analytiques de plus en plus sophistiquées, la liste des éléments à doser et les limites de détection à atteindre ont contraint les laboratoires à une spécialisation de plus en plus poussée.

Ce phénomène de spécialisation a fait que :

  • les préleveurs ne sont plus les analystes ;

  • les contacts entre les préleveurs et les analystes sont assez rares ;

  • l’opération de prélèvement prend de plus en plus d’impor-tance ;

  • l’éloignement des points de prélèvement et l’automatisation des analyses imposent un stockage des échantillons ;

  • les analyses sont faites par plusieurs laboratoires à des temps différents.

En effet, si un prélèvement correct est indispensable à l’obtention de résultats analytiques significatifs, il est tout aussi important de savoir le devenir de l’échantillon entre le prélèvement et l’arrivée au laboratoire.

On devra donc ajouter à la consigne des préleveurs : « Un prélèvement ne peut être fait n’importe où, n’importe quand, par n’importe qui », la phrase « dans n’importe quoi, stocké n’importe où, pendant n’importe quelle durée ».

Si toutes ces précautions sont remplies, alors l’analyste peut effectuer les analyses. Notre propos ici n’est pas de redéfinir les conditions de prélèvement mais de prendre en compte l’intervalle de temps entre le prélèvement et l’analyse au laboratoire. Il faut bien sûr faire en sorte que les variations de l’élément à déterminer soient les plus faibles possible.

Nous devons donc étudier deux points :

  • le maintien de l’information ;

  • le délai limite d’analyse.

Les données suivantes sont le résumé d’une étude de deux ans qui a porté sur tous les paramètres déterminés dans les eaux ...

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