Présentation
Auteur(s)
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François BORDES : Ingénieur ENSAIT (École nationale supérieure des arts et industries textiles) - Ancien élève de l'ILIS (Institut lillois d'ingénierie de la santé) - Ingénieur conseil Biovetis - Chargé de cours à l'ENSAIT, HEI, et à l'Université de Lille
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Lire l’articleINTRODUCTION
Le marché des textiles bioactifs a connu une croissance importante ces dernières années. Plusieurs facteurs y ont contribué :
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les consommateurs sont de plus en plus soucieux de leur bien-être, de leur santé et souhaitent être rassurés et protégés ;
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les industriels européens ont la possibilité de fabriquer et de commercialiser des textiles techniques qui se différencient des produits classiques importés des pays à bas salaires, leur permettant de supporter les coûts de fabrication européens ;
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les distributeurs souhaitent proposer à leurs clients de nouveaux produits, afin de développer l'offre et d'obtenir de meilleures marges.
Les technologies ont progressé ces dernières années, en termes d'efficacité, de tenue aux lavages ; de nouveaux concepts ont été développés et certaines technologies ont un moindre impact sur l'homme et l'environnement.
D'un point de vue médical, la lutte contre les allergies causées par les acariens ou la poussière, les infections nosocomiales, le paludisme ou les pandémies grippales peuvent aussi trouver des réponses avec des textiles bioactifs.
Le renforcement de la législation, des contrôles et de la normalisation sur ce type de textile – qui utilisent des produits chimiques actifs – sont d'ailleurs bien la preuve du développement de ces produits.
VERSIONS
- Version courante de mai 2016 par François BORDES
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4. Antiacarien
4.1 Biologie des acariens
Les acariens sont des petits animaux, invisibles à l'œil nu (1/10 à 1/3 de mm) et sont l'une des causes les plus fréquentes d'allergie et d'asthme.
Ce sont surtout leurs déjections qui contiennent des particules allergisantes – les allergènes – mais un acarien mort est encore allergisant.
Ils se nourrissent de squames de peau, de débris, de poils. Néanmoins, la nourriture des acariens est « prédigérée » par des moisissures, ce qui explique l'efficacité de traitements antifongiques (antimoisissures) sur les acariens.
Les acariens sont prolifiques : dans de bonnes conditions de température et d'humidité, 50 couples peuvent donner naissance à 600 acariens, 6 semaines plus tard.
La fréquence de l'asthme et des allergies augmente sans cesse et atteint aujourd'hui 30 % de la population en France ; la proportion d'enfants asthmatiques croît aussi de façon importante.
La poussière des maisons représente un important réservoir d'allergènes, et les acariens en sont la fraction la plus importante.
Les acariens ne boivent pas, mais ils absorbent l'eau nécessaire à leur survie grâce à l'humidité de l'air ambiant ; ils aiment donc être enfouis, pour éviter les courants d'air qui pourraient les dessécher.
Les acariens sont des animaux qui préfèrent l'obscurité : ainsi la norme antiacarienne française NFG 39 011 indique de mettre les échantillons d'étoffe à tester à l'obscurité.
HAUT DE PAGE4.2 Textiles antiacariens
Les acariens se retrouvent surtout dans la literie, les matelas et les moquettes.
N'aimant pas les courants d'air et la lumière, ils ont tendance à s'enfouir au plus profond de la matière. Il faut donc traiter l'intérieur des textiles (fibres de garnissage, plumes et matériaux de rembourrage) dans un oreiller, une couette ou un matelas pour réaliser une bonne protection antiacarienne.
On considère qu'il peut y avoir jusqu'à un million d'acariens dans un vieux matelas. Un matelas commence à être contaminé au bout de six mois environ.
HAUT DE PAGE4.3 Différentes technologies antiacariennes
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