Présentation
Auteur(s)
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Olivier LECARME : Docteur ès Sciences - Professeur à l’Université de Nice
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Lire l’articleINTRODUCTION
Le langage de programmation Pascal a été conçu en 1969 par Niklaus Wirth, professeur à l’École polytechnique fédérale de Zurich. Son nom a été choisi en hommage au mathématicien‐philosophe Blaise Pascal (1623‐1662). Les deux objectifs principaux annoncés par l’auteur du langage [1] sont les suivants :
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« rendre disponible un langage qui permette d’enseigner la programmation comme une discipline systématique, fondée sur certains concepts fondamentaux reflétés de façon claire et naturelle par le langage ;
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construire des implantations de ce langage qui soient à la fois fiables et efficaces sur les ordinateurs actuellement disponibles ».
Ces deux objectifs, d’ailleurs difficiles à atteindre, ne laissaient pas prévoir le succès qu’a connu le langage en dehors du domaine restreint pour lequel il avait été initialement conçu, c’est‐à‐dire l’enseignement de la programmation. Le langage Pascal est en effet devenu en moins de dix ans un des langages de programmation dominants, sans avoir bénéficié d’aucun support officiel de la part des constructeurs d’ordinateurs ou des organismes nationaux et internationaux. Il est actuellement utilisé aussi bien dans l’industrie que dans les universités, et sert au développement de logiciel fiable, efficace et transportable dans des domaines d’application très variés.
Les qualités majeures qui ont permis cette diffusion sont qu’il s’agit d’un langage concis, pratique et général (mais non universel), qui fournit des structures d’énoncés et de données facilitant et encourageant la programmation systématique. Ses utilisateurs peuvent l’apprendre et le manier facilement, et il peut être traduit en programmes efficaces sur les ordinateurs actuels.
VERSIONS
- Version archivée 1 de sept. 1979 par Olivier LECARME
- Version archivée 2 de sept. 1983 par Olivier LECARME
DOI (Digital Object Identifier)
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4. Procédures et fonctions
4.1 Définition
Les procédures du langage Pascal (et les fonctions qui en sont un cas particulier) jouent le même rôle que les procédures d’Algol 60 et PL/ I ou que les sous‐programmes de Fortran, c’est‐à‐dire qu’elles constituent l’un des moyens d’expression les plus fondamentaux du langage.
La forme d’une déclaration de procédure, qui doit précéder normalement ses utilisations, est semblable à celle d’un programme, si ce n’est son en‐tête : dans le cas d’une procédure, ce dernier précise le nom de la procédure, puis le nom, le type et le mode de transmission des paramètres formels. Tous les types existant dans le langage peuvent être utilisés pour les paramètres formels.
Il existe deux modes de transmission pour les paramètres. Dans le mode par valeur, choisi par défaut et inspiré d’Algol 60, le paramètre formel se comporte comme une variable locale à la procédure, qui prend pour valeur initiale celle du paramètre effectif. Dans le mode par variable, qui sert pour éviter la recopie d’un paramètre de type structuré ou quand la procédure doit fournir un résultat, le paramètre effectif est évalué comme une référence et substitué au paramètre formel.
Le type du paramètre formel et celui du paramètre effectif doivent être compatibles, ce qui signifie qu’ils doivent être identiques, sauf en cas de transmission de valeur et si les types sont issus du même type de base. C’est une contrainte très sévère dans le cas des tableaux, puisque cela oblige à préciser les valeurs des bornes dans chaque dimension dès la définition de la procédure. La norme ISO (International Organization for Standardization ) 5 a donc introduit, pour résoudre ce problème spécifique, la possibilité de paramètres tableaux ajustables, où seul le type de base des bornes est spécifié dans la définition de procédure. On retrouve ainsi les possibilités...
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