Présentation
Auteur(s)
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Claude CHRISMENT : Docteur ès sciences - Professeur d’informatique à l’Université Toulouse-III
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Jacques LUGUET : Docteur ès sciences - Professeur d’informatique à l’Université Toulouse-III
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Geneviève PUJOLLE : Maître de conférences à l’Université Toulouse-I
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Gilles ZURFLUH : Docteur ès sciences - Professeur d’informatique à l’Université Toulouse-I
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Lire l’articleINTRODUCTION
Le modèle de données relationnel, proposé en 1970, a permis l’émergence de logiciels capables de gérer des bases de données selon un mode original : les données sont structurées sous forme de tables selon des règles appelées formes normales ; ces tables sont manipulées grâce à des langages ne nécessitant pas de connaissances informatiques (langages SQL et QBE). Apparus au début des années 80, ces systèmes relationnels se généralisent dans l’industrie au cours des années 90.
Les SGBD relationnels ont représenté une avancée significative en matière de gestion des données. Les apports majeurs du modèle relationnel par rapport aux modèles antérieurs (hiérarchique et réseau) sont :
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la simplicité du concept de table ;
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le processus de normalisation qui permet d’éliminer les redondances des données ;
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les langages de manipulation déclaratifs.
De plus, grâce au concept de méta-base, un SGBD relationnel autorise l’évolution des schémas de bases de données en cours d’exploitation. Cependant, ces systèmes s’avèrent souvent inadaptés à la gestion de données à structure complexe ; on a alors recours aux SGBD orientés objet.
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6. Langages de 4e génération
L’évolution de la technique informatique ces dernières années a permis de marier puissance des fonctionnalités et simplicité d’utilisation. Naturellement, les logiciels applicatifs ont bénéficié de cette embellie. Cette évolution a conduit, entre autres, à mettre les logiciels de développement à la portée des utilisateurs non informaticiens. Autrement dit, un utilisateur peut consulter une BD ou développer une application complète sans avoir recours ni à un informaticien ni à l’utilisation d’un langage de programmation ésotérique.
Ces logiciels pour non informaticiens sont généralement connus sous le vocable générique de langages de 4e génération (L4G). Après les langages machine (1re génération), les langages d’assemblage (2e génération) et les langages évolués (3e génération), les L4G ont été diffusés dans les entreprises sur les micro-ordinateurs : tableurs, langages d’interrogation de BD, systèmes experts, générateurs d’applications.
Depuis le début des années 80, des éditeurs de logiciels grande diffusion pour micro-ordinateurs proposent des générateurs d’applications qui reposent sur des SGBD relationnels. Outre la gestion des données, ces générateurs offrent un gestionnaire d’écran et un éditeur de rapports (pour les entrées et sorties) ainsi qu’un langage de programmation à base de macro-commandes pour les traitements plus complexes. Dans les années 80, le représentant le plus connu de cette famille de logiciels sur micro-ordinateurs a été le logiciel DBASE de la société Ashton Tate. Plus récemment, des logiciels tels que ACCESS de Microsoft et PARADOX de Borland offrent les fonctions standard d’un SGBD relationnel.
6.1 L’utilisateur final face à la gestion des données
Disposer d’un générateur d’applications ne dispense pas l’utilisateur de concevoir les structures de données et les traitements de l’application qu’il souhaite informatiser. Or, cela exige des connaissances informatiques (modélisation de données, décomposition des traitements, conception d’interfaces) dont la mise en œuvre conditionne la qualité du système qui sera réalisé. Autrement dit, et en l’état actuel des techniques, ces logiciels s’inscrivent pleinement dans le cadre d’un Infocentre...
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