| Réf : H2038 v1

Algèbre relationnelle
Bases de données relationnelles

Auteur(s) : Claude CHRISMENT, Jacques LUGUET, Geneviève PUJOLLE, Gilles ZURFLUH

Date de publication : 10 févr. 1997

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Auteur(s)

  • Claude CHRISMENT : Docteur ès sciences - Professeur d’informatique à l’Université Toulouse-III

  • Jacques LUGUET : Docteur ès sciences - Professeur d’informatique à l’Université Toulouse-III

  • Geneviève PUJOLLE : Maître de conférences à l’Université Toulouse-I

  • Gilles ZURFLUH : Docteur ès sciences - Professeur d’informatique à l’Université Toulouse-I

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INTRODUCTION

Le modèle de données relationnel, proposé en 1970, a permis l’émergence de logiciels capables de gérer des bases de données selon un mode original : les données sont structurées sous forme de tables selon des règles appelées formes normales ; ces tables sont manipulées grâce à des langages ne nécessitant pas de connaissances informatiques (langages SQL et QBE). Apparus au début des années 80, ces systèmes relationnels se généralisent dans l’industrie au cours des années 90.

Les SGBD relationnels ont représenté une avancée significative en matière de gestion des données. Les apports majeurs du modèle relationnel par rapport aux modèles antérieurs (hiérarchique et réseau) sont :

  • la simplicité du concept de table ;

  • le processus de normalisation qui permet d’éliminer les redondances des données ;

  • les langages de manipulation déclaratifs.

De plus, grâce au concept de méta-base, un SGBD relationnel autorise l’évolution des schémas de bases de données en cours d’exploitation. Cependant, ces systèmes s’avèrent souvent inadaptés à la gestion de données à structure complexe ; on a alors recours aux SGBD orientés objet.

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De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-h2038


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3. Algèbre relationnelle

Si la normalisation permet de limiter la redondance, l’algèbre relationnelle a été introduite pour pouvoir générer un ensemble infini de relations à partir d’un noyau minimal. Codd a proposé un langage algébrique pour manipuler les relations. En combinant les opérations de ce langage, on dispose de toutes les fonctions de manipulation de fichiers.

3.1 Opérations

Il a été défini un ensemble d’opérateurs sur les relations qui constitue une algèbre. L’application d’un opérateur produit une nouvelle relation. Cette propriété a permis de construire des langages de manipulation de données. On distingue les opérateurs suivants :

  • ensemblistes : union, intersection, différence, produit cartésien ;

  • spécifiques : projection, sélection, jointure, division ;

  • agrégation.

Pour un même opérateur, nous donnons les notations symboliques, graphiques et sous forme de langage.

HAUT DE PAGE

3.1.1 Union

  • Représentation symbolique : R3 = R1 ∪ R2

    Étant données deux relations R1 (A1, ..., An), R2 (B1, ..., Bn), la relation R3 = R1 È R2 est la relation formée avec les attributs A1, ..., An et contenant les n-uplets de R1 ou de R2.

    Les attributs de même rang Ai, Bi doivent être 2 à 2 compatibles, c’est‐à‐dire être définis sur le même domaine.

    Exemple : considérons les relations FOURNISSEURS et CLIENTS dont les attributs sont 2 à 2 compatibles :

    PARTENAIRES = FOURNISSEURS È CLIENTS

    Les duplicatas n’apparaissent pas ici dans le résultat. C’est le nom des colonnes du 1er opérande qui sert à déterminer le nom des colonnes de la relation résultat.

  • Représentation graphique :

    ...

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