Évolutions de schémas
Bases de données orientées objets

Les systèmes de gestion de bases de données relationnels permettent l’adjonction, la suppression, la modification d’une relation. La modification du schéma d’une relation concerne l’adjonction d’une nouvelle colonne ou le changement de format d’une colonne. De manière simple, on peut dire qu’il suffit au système de mémoriser la présence ou l’absence d’une relation et /ou colonne à l’aide du catalogue des relations (métabase). Cette situation simple ne se retrouve pas dans un contexte orienté objet.

Le schéma d’une base de données objets peut évoluer sur deux plans orthogonaux :

• celui de la hiérarchie de classe (généralisation / spécialisation) ;

• celui de la hiérarchie de composition (agrégation).

Ainsi, si l’on considère le fait que chaque classe appartient à une hiérarchie de classe, la suppression d’une classe fait perdre aux sous‐classes les attributs et méthodes hérités de la classe supprimée et par voie de conséquence les instances doivent perdre les valeurs des attributs. On constate que l’impact d’une telle opération peut être considérable et difficile à évaluer par l’auteur de l’opération de suppression.

D’autre part, la création d’une nouvelle classe s’accompagne de l’association à ses superclasses pour mettre en œuvre le mécanisme d’héritage. Ainsi, dans un contexte objet, on peut envisager des opérations de transformation de schéma qui n’avaient pas de sens dans un contexte relationnel comme « déclarer une classe existante superclasse d’une sous‐classe existante ».

Les opérations d’évolution de schéma peuvent se résumer ainsi.

• Adjonction / suppression de classe

• Adjonction / suppression d’attributs (évolution structurelle d’une classe) : cette modification peut être prise en compte avec le mécanisme d’héritage et est mise en œuvre à travers le concept de sous‐typage.

• Spécification des méthodes : au niveau des méthodes on distingue les opérations concernant...