| Réf : G1451 v1

Mise en décharge
Lutte contre la pollution des eaux - Élimination finale des boues d’épuration

Auteur(s) : Éric GUIBELIN

Date de publication : 10 juil. 2000

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  • Éric GUIBELIN : Ingénieur au département technique de l’Omnium de Traitement et de Valorisation (OTV – Vivendi Water Systems)

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INTRODUCTION

L’article G 1 450 Traitement des boues d’épuration présentait les moyens de produire, dans une logique industrielle, un volume minimal de boues « de qualité » puisqu’il s’agit, au final, de payer l’évacuation, voire le stockage, d’un déchet dont le coût à l’unité sera d’autant plus important que son potentiel de nuisance olfactive, microbiologique ou toxique sera élevé.

Il convient à présent d’examiner quelles sont les voies qui s’offrent, à l’industriel ou à son prestataire de service délégué, pour éliminer ou au mieux recycler les boues, voire les autres déchets produits dans le cadre de ses activités et de trouver ainsi la meilleure adéquation entre le type de boue et les débouchés possibles qui sont au nombre de quatre :

  • le recyclage en agriculture ;

  • le recyclage dans une autre industrie ;

  • l’élimination thermique ;

  • les centres d’enfouissement technique de déchets ménagers, ou déchets industriels banals, et de déchets industriels spéciaux.

Compte tenu de sa technicité élevée et des investissements qu’elle entraîne, la destruction thermique fera l’objet d’un développement particulier.

Cette recherche se fera en intégrant l’ensemble des contraintes techniques, économiques, réglementaires et environnementales, ce dernier terme, à considérer dans son sens très large, incluant l’environnement humain, qui peut, dans certains cas remettre en question des choix pourtant optimaux au sens technique, économique et écologique.

La dévolution est ici présentée dans son contexte législatif français, mais peut être étendue, dans son esprit du moins, au cadre de l’Union européenne.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-g1451


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5. Mise en décharge

Le terme décharge a été remplacé par centre de stockage ou centre d’enfouissement technique (CET) mettant ainsi en évidence le souci de préservation de l’environnement : dépôt des déchets en alvéole, protection du sous-sol par géomembranes, captation et traitement du biogaz généré et des lixiviats drainés...

A noter qu’un DIS peut faire l’objet, si besoin est, d’une destruction préalable du potentiel organique par incinération (déchets pharmaceutiques, chimiques, hydrocarbures, etc.).

La qualité du traitement exigé, ainsi que le suivi du déchet feront que la mise en décharge apparaîtra de moins en moins intéressante économiquement, même par rapport à l’incinération, pour de nombreux déchets.

Concernant les DIB, les textes stipulent que seuls les déchets dit « ultimes » pourront être admis en centre de stockage. Cela signifie non pas une minéralisation complète du déchet, mais un traitement préalable comportant au moins une extraction de leur fraction valorisable (verre, plastique, papier cartons...) ou, concernant plus spécifiquement la plupart des boues, de leur fraction fermentescible [15].

Quant aux DIS, leur admission est subordonnée à une « stabilisation » : un déchet est considéré « stabilisé » quant sa perméabilité à l’eau et sa fraction lixiviable ont été réduites et quand sa tenue mécanique a été améliorée [12]. Les critères d’acceptation sont définis dans une norme relative à la lixiviation (NF X 31 – 151).

Les principaux types de décharge sont repertoriés dans le tableau 8.

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