Présentation
INTRODUCTION
Le béton armé consiste à incorporer des armatures en acier dans le béton lors de sa mise en œuvre. Cette technique date du XIX e siècle, elle n’a cessé d’évoluer et de se généraliser.
L’association de deux matériaux complémentaires et solidaires permet la réalisation d’ouvrages capables d’accepter des charges bien plus importantes que du béton ordinaire. Grâce au phénomène d’adhérence acier-béton, qui doit être le plus intime possible pour un transfert d’efforts optimal, ce type de béton résiste également à des efforts de traction, de flexion et de compression plus variés. L’état de surface, la propreté, le diamètre et la longueur des armatures sont des paramètres qui influent fortement ces caractéristiques mécaniques. Sont présentés les textes régissant les règles et les normes de conception et de dimensionnement des ouvrages conçues en béton armé.
VERSIONS
- Version courante de oct. 2021 par Williams PAUCHET
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I - Historique
Une histoire qui commence au XIX e siècle
L’invention du béton armé est généralement attribuée à Joseph Lambot, qui, en 1848, construisit une barque en « ciment armé », et à Joseph Monier, qui réalisa des bacs à fleurs en 1849 en utilisant la même méthode.
Mis au point pour le génie civil, le béton est employé dès 1850 dans le bâtiment par François Coignet. Son essor véritable date toutefois de la dernière décennie du XX e siècle avec l’introduction d’armatures métalliques destinées à lui conférer une meilleure résistance à la traction. Les réalisations en béton armé vont alors se multiplier en même temps que les auteurs de systèmes, au premier rang desquels figurent François Hennebique et Armand Gabriel Considère.
Dès 1906, une circulaire ministérielle fixe des « instructions relatives à l’emploi du béton armé », codifiant ainsi pour la première fois la conception et le calcul des ponts et des bâtiments avec ce matériau.
Après la guerre
L’emploi du béton armé s’est généralisé, notamment pour l’effort de reconstruction. Les qualités du béton se sont continuellement améliorées sous la pression de prescriptions techniques plus précises et plus rigoureuses.
Les progrès techniques ne cessent pas ; par exemple :
- L’incorporation de fibres d’acier au mélange lors de la fabrication constituant une armature tridimensionnelle permet de lutter efficacement contre la fissuration et la microfissuration, donnant naissance à un béton de fibres. Ce béton permet de se passer d’armature constructive dans certaines pièces (dalles) et élimine les problèmes d’éclatement des bétons par la rouille.
- Apparus dans le milieu des années 1980, les bétons à hautes performances ( BHP), ont ouvert un vaste champ de progrès, compte tenu non seulement de leur résistance mais surtout de leur microstructure.
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Les principes du béton armé (BA) - Introduction
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