Présentation
Auteur(s)
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Jean-Pierre GOULLÉ : Praticien hospitalier - Chef de service de pharmacologie et de toxicologie cliniques au Groupe hospitalier du Havre
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Laurence LABAT : Praticien hospitalier - Laboratoire de Biochimie et de Biologie Moléculaire au Centre hospitalier régional et universitaire de Lille
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Catherine NISSE : Praticien hospitalier - Institut de santé au travail du Nord de la France – Lille
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Michel LHERMITTE : Professeur de toxicologie à la Faculté des sciences pharmaceutiques et biologiques de Lille - Praticien hospitalier au Laboratoire de biochimie et de biologie moléculaire au Centre hospitalier régional et universitaire de Lille
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Lire l’articleINTRODUCTION
Le présent article fait suite à l’article Toxicologie industrielle. Toxicocinétique et mécanismes d’action Toxicologie industrielle- Toxicocinétique et mécanismes d’action.
Nous évoquons ici les méthodes de détection et de surveillance en toxicologie industrielle. Il convient de souligner à ce sujet que la surveillance biologique des expositions toxiques professionnelles a fait depuis une dizaine d’années des progrès prodigieux grâce au développement fantastique des techniques de chromatographie en phase gazeuse ou en phase liquide, en particulier couplées à la spectrométrie de masse. Dans le domaine des métaux, le plasma à couplage inductif avec détecteur de masse est également d’un apport déterminant. Pour les analyses biologiques, le détecteur de masse s’impose ainsi désormais comme détecteur universel.
Cet article aborde ensuite successivement :
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les principaux éléments métalliques ;
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les alcools, les glycols, les éthers de glycols ;
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les principaux pesticides ;
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les hydrocarbures, les dérivés aminés, les cétones, les esters, les éthers, les acides, les anhydrides, les phénols et dérivés ;
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l’acide cyanhydrique, les cyanures, les nitriles.
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1. Méthodes de détection et de surveillance
L’évaluation de l’exposition aux produits industriels peut être réalisée de deux manières :
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par la mesure dans l’air ambiant des substances susceptibles de pénétrer dans l’organisme par inhalation ;
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par l’analyse dans les milieux biologiques des substances auxquelles le sujet est exposé. Cette approche, plus exhaustive, prend en compte toutes les voies d’absorption autres que la voie respiratoire (voie cutanée, voie muqueuse, voie digestive).
1.1 Analyse de l’air ambiant
Elle permet de déterminer si la concentration atmosphérique d’une substance est inférieure au seuil maximal autorisé. On distingue les concentrations admissibles moyennes ou TLV (Threshold Limit Values) et les concentrations moyennes de substances chimiques dans l’air ambiant pour une exposition répétée pendant toute la carrière professionnelle sans effet nocif chez la majorité des travailleurs ou TWA (Time Weighted Average) de l’ACGIH (American Conference of Governemental Hygienists). Ces valeurs ont servi de base à la législation adoptée dans de nombreux pays. Il convient de souligner que la détermination de la concentration d’un corps chimique dans l’air ne donne qu’une idée approximative du niveau d’exposition et donc du risque réel pour la santé du personnel exposé. Cependant, il s’agit très souvent de la seule technique utilisable. En effet, de nombreuses substances chimiques vont soit agir directement sur les voies respiratoires (l’analyse du sang ou des urines ne révèlera aucune anomalie), soit se fixer rapidement sur les tissus sans stigmate biologique (vapeurs nitreuses, vapeurs d’acide chlorhydrique ou sulfurique, anhydride sulfureux par exemple).
L’analyse de l’air ambiant au poste de travail peut être réalisée, soit en prélevant des échantillons d’air, soit en effectuant un enregistrement continu de la teneur pour certains produits chimiques (oxyde de carbone, dioxyde de soufre, par exemple).
HAUT DE PAGE1.2 Analyse des milieux biologiques
Dans le domaine de la biologie médicale, une fantastique révolution technologique est intervenue au cours des vingt dernières années. Les techniques chromatographiques se sont substituées aux réactions colorimétriques peu précises et surtout...
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