Présentation

Article

1 - INTERFÉRENCES

2 - DIFFRACTION

3 - POLARISATION

4 - PHÉNOMÈNES EN LUMIÈRE BLANCHE

| Réf : A191 v1

Interférences
Optique ondulatoire - Interférences. Diffraction. Polarisation

Auteur(s) : Michel HENRY

Date de publication : 10 nov. 1982

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Auteur(s)

  • Michel HENRY : Agrégé de Physique - Maître-assistant à l’Université Pierre-et-Marie-Curie (Paris VI)

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

L’approximation de l’optique géométrique (article Optiques géométriques Optique géométrique) permet d’expliquer simplement les phénomènes liés à la propagation de la lumière, tant que les dimensions des obstacles sont grandes devant la longueur d’onde. Lorsqu’il n’en est plus ainsi, il convient d’utiliser une approximation plus fine, le modèle ondulatoire. Rappelons que ce modèle ne permet pas d’étudier l’aspect quantique qui se manifeste entre autres dans l’effet photoélectrique.

L’histoire des modèles de la lumière est celle d’une longue lutte entre les tenants du modèle particulaire, ou théorie de l’émission, et ceux du modèle ondulatoire. Imaginé par Huyghens, ce modèle ne devait se développer qu’à la suite des travaux de Fresnel, qui élabora le premier une explication cohérente des phénomènes d’interférence et de diffraction : la lumière se révélait capable de contourner des obstacles, preuve qu’il s’agissait bien d’une onde.

Le présent article montre comment le modèle ondulatoire permet de prévoir et d’interpréter ces phénomènes d’interférences et de diffraction. La polarisation, quant à elle, fait intervenir l’orientation du vecteur vibration.

Pour les applications, on se reportera à la rubrique Optique du traité Mesures et Contrôle. Nous ne décrirons ici qu’à titre d’exemple quelques modèles d’interféromètres parmi les plus utilisés (interféromètres de Michelson et de Fabry-Pérot, interféromètres à polarisation).

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-a191


Cet article fait partie de l’offre

Physique Chimie

(201 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation

1. Interférences

Quand deux ou plusieurs ondes lumineuses se superposent, leurs amplitudes s’ajoutent, pour donner une nouvelle onde dont l’amplitude dépend du déphasage entre ces ondes. C’est le phénomène d’interférence, qui n’est d’ailleurs pas réservé à la lumière comme chacun sait.

1.1 Conditions d’interférence. Diviseurs de faisceau

HAUT DE PAGE

1.1.1 Conditions d’interférence

Il ne peut y avoir d’interférences observables entre ondes lumineuses que si les conditions suivantes sont respectées :

  • elles sont issues d’un même point de la source ;

  • elles ont même fréquence ;

  • les directions de vibration de leurs vecteurs lumineux sont parallèles entre elles (ou, du moins, les composantes qui interfèrent sont parallèles).

Les deux premières conditions correspondent aux notions de cohérence spatiale (la source doit être vue sous un angle très faible) et de cohérence temporelle (la différence de marche des ondes qui interfèrent doit être petite devant la longueur des trains d’ondes), explicitées dans l’article Optique cohérente. Traitement optique de l’information [A 1 085].

La dernière condition est liée à la polarisation (étudiée au paragraphe 3 du présent article).

Il est impossible de réaliser des sources indépendantes dont le temps ou la longueur de cohérence soient suffisants pour leur permettre de jouer le rôle de sources ponctuelles cohérentes dans un dispositif interférentiel. C’est un fait d’expérience courante avec les sources thermiques. C’est aussi...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Physique Chimie

(201 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Interférences
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -   *  -  La bibliographie générale citée en tête de la rubrique Optique contient la majeure partie des ouvrages traitant des notions fondamentales relatives aux interférences, à la diffraction et à la polarisation. Quelques renseignements complémentaires se trouvent dans les ouvrages suivants :

  • (2) - COWLEY (J.-M.) -   Diffraction physics.  -  North Holland (1975).

  • (3) - FRANÇON (M.) -   Interférences. Diffraction. Polarisation.  -  Dans Encyclopedia of Physics, vol. 24, Springer Verlag (1956).

  • (4) - FRANÇON (M.) -   Diffraction. Cohérence en optique.  -  Gauthier Villars (1964).

  • (5) - FRANÇON (M.) -   Optique.  -  Masson (1972).

  • (6) - FRANÇON (M.) -   Vibrations lumineuses. Optique cohérente.  -  Dunod (1970).

  • ...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Physique Chimie

(201 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS