Présentation
Auteur(s)
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Jean-Pierre FRANCK : Ingénieur ENSPM (École Nationale Supérieure du Pétrole et des Moteurs) - Docteur ès Sciences - Directeur Général de Procatalyse SA
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Lire l’articleINTRODUCTION
L’isomérisation des paraffines normales (ou alcanes linéaires) à quatre, cinq et six atomes de carbone en paraffines ramifiées (ou isoparaffines) dont les qualités antidétonantes sont meilleures est utilisée pour l’obtention de produits de base à haut indice d’octane destinés à la formulation des carburants, à partir des essences légères (coupes de distillation directe des pétroles entre 30 et 75 oC) ou après alkylation aliphatique dans le cas du n-butane [1].
VERSIONS
- Version archivée 1 de mars 1983 par Jean-Pierre FRANCK
- Version courante de sept. 2008 par Laurent WATRIPONT
DOI (Digital Object Identifier)
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1. La réaction d’isomérisation des paraffines
1.1 Aspect thermodynamique
L’isomérisation est une réaction équilibrée et faiblement exothermique (4 à 20 kJ/mol).
La formation des structures ramifiées étant favorisée à basse température (figure 1), on essaie industriellement d’opérer à température aussi faible que possible. Mais quelle que soit la température, on obtient toujours à la sortie du réacteur un mélange de paraffines normales et d’isoparaffines.
HAUT DE PAGE1.2 Catalyseurs
Ce sont des catalyseurs acides permettant la formation de carbocations, reconnus comme espèces actives intermédiaires [1]. Depuis l’utilisation, en phase liquide ou sur support, des catalyseurs monofonctionnels de Friedel et Crafts pour l’isomérisation du n-butane [1], les auteurs distinguent trois générations de catalyseurs [2]. Les catalyseurs des deuxième et troisième générations, ou catalyseurs bifonctionnels d’hydro-isomérisation, ont à la fois une activité acide apportée par un support de grande surface spécifique (200 à 300 m2/g) et une fonction hydrogénante-déshydrogénante apportée par un métal (0,3 à 0,6 % en masse de platine, en général). Ces catalyseurs fonctionnent sous pression d’hydrogène et sont d’autant plus actifs que le support est acide. C’est ainsi que la température opératoire évolue de 500 à 150 oC en passant de l’alumine aux alumino-silicates amorphes, puis aux zéolithes, et aux alumines chlorées pour les catalyseurs de troisième génération.
Les...
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