Présentation

Article

1 - MATIÈRES PREMIÈRES

  • 1.1 - Qualité de l’eau d’alimentation
  • 1.2 - Qualité de l’hydroxyde de potassium

2 - ASPECTS THÉORIQUES DE L’ÉLECTROLYSE DE L’EAU

3 - MATÉRIAUX

4 - CONCEPTION DES APPAREILS INDUSTRIELS

| Réf : J6366 v1

Matières premières
Hydrogène par électrolyse de l’eau

Auteur(s) : Alain DAMIEN

Date de publication : 10 déc. 1992

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Auteur(s)

  • Alain DAMIEN : Ingénieur des Arts et Manufactures - Ingénieur-chercheurÉlectricité de France (EDF)

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

En fonction des débits souhaités et des disponibilités énergétiques locales, la production d’hydrogène s’effectue selon divers procédés :

  • la décomposition des hydrocarbures par reformage à la vapeur du gaz naturel ou oxydation partielle des coupes pétrolières, du charbon... ;

  • le craquage du méthanol ;

  • l’électrolyse de l’eau, qui fait l’objet de cet article.

L’hydrogène peut aussi être obtenu comme sous-produit d’unités de craquage, de vapocraquage, de reformage catalytique, d’électrolyse de saumures, de cokéfaction.

Le stockage et le transport de l’hydrogène nécessitent la compression de ce gaz. Par conséquent, l’électrolyse de l’eau est opérée suivant deux techniques :

  • à pression atmosphérique [appareils Norsk-Hydro, Bamag, Demag, CJB (Constructor John Brown), de Nora, Oerlikon distribué par ABB (Asea Brown Boveri)...] suivie d’une compression ;

  • à une pression inférieure ou égale à 3 MPa (soit 30 bar) (Lurgi) pour les appareils industriels et pouvant dépasser 10 MPa (soit 100 bar) sur certains modèles destinés aux sous-marins.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-j6366


Cet article fait partie de l’offre

Opérations unitaires. Génie de la réaction chimique

(361 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

1. Matières premières

L’électrolyse est réalisée généralement à partir d’une solution aqueuse d’hydroxyde de potassium dont la concentration variable en fonction de la température de fonctionnement est :

  • de 25 % en masse pour une température de 80 à 90 oC ;

  • de 30 à 35 % à 120 oC ;

  • de 40 % à 160 oC.

Ces concentrations correspondent à la conductivité électrique maximale de la solution à la température considérée. Le choix se porte de préférence sur des solutions de potasse au lieu de solutions de soude, car :

  • pour une température donnée, leur conductivité est supérieure à celle des solutions de soude ;

  • elles ont en général une teneur plus faible en impureté chlorure liée à la fabrication de l’hydroxyde ;

  • leur pression de vapeur saturante est inférieure pour une même température, ce qui permet de réduire le débit d’eau de réfrigération destinée à condenser la vapeur entraînée par l’hydrogène.

1.1 Qualité de l’eau d’alimentation

L’eau introduite dans l’électrolyseur doit être la plus pure possible car les impuretés demeurent dans l’appareil et s’accumulent au fil de l’électrolyse. Elles finissent par perturber les réactions électrolytiques par :

  • formation de boues ;

  • action des chlorures (les halogénures en général) qui détruisent la protection par nickelage ou le nickel massif des anodes.

Après une première épuration, l’eau traverse un filtre à charbon actif, puis subit une déminéralisation totale par passage sur un filtre à couche mixte à échangeur d’ions. On souhaite obtenir une résistivité électrique supérieure à 2 MΩ · cm (soit 2 × 104 Ω · m).

HAUT DE PAGE

1.2 Qualité de l’hydroxyde de potassium

Les concentrations en chlorure et en sulfate doivent être inférieures à 0,01 % en...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Opérations unitaires. Génie de la réaction chimique

(361 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Matières premières
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - BRENNER -   Electrodeposition of alloys. Principles and practice.  -  Academic Press Inc. (1963) (o).

  • (2) - NORSK-HYDRO -   Procédé de préparation de cathodes actives pour des appareils électrochimiques.  -  Brevet français, no 2381836, 22 sept. 1978.

  • (3) - BADGER (E.H.M.), GRIFFITH (R.H.), NEWLING (W.B.S.) -   The catalytic decomposition of simple heterocyclic compounds.  -  Proc. Roy. Soc., 197, p. 184-191 (1949) (+).

  • (4) - MOROZOV (V.N.), ALESKOVSKII (V.B.) -   *  -  Soviet Electrochem., 7, 9, p. 1220-1222 (1971) (o).

  • (5) - FEDOTEV (N.P.), BEREZINA (N.V.), KRUGLOVA (E.G.) -   *  -  Zh. Prikl. Khim., 21, p. 317-328 (1948) (o).

  • (6) - SASAKI (K.), SUGYANO (K.) -   *  -  Kogyo Kogaku Zasshi, p. 387-392, juin 1957 (o).

  • ...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Opérations unitaires. Génie de la réaction chimique

(361 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS