Présentation
Auteur(s)
-
Claude GAILLEDREAU : Ingénieur de l’École Nationale Supérieure de Chimie et de Physique de Bordeaux
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Lire l’articleINTRODUCTION
Le marché du débitmètre industriel offre actuellement un grand nombre de types différents d’instruments qui, pour les principaux, peuvent être classés comme suit :
-
débitmètres à pression différentielle (ou à orifice déprimogène), rotamètres ;
-
déversoirs et chenaux ;
-
débitmètres à turbine, compteurs ;
-
débitmètres électromagnétiques, débitmètres à ultrasons ;
-
débitmètres de type oscillant.
Chacun de ces types de débitmètres a son domaine d’application préférentiel en fonction du fluide, du besoin en étendue de mesure et en précision.
Les débitmètres à orifice déprimogène sont très largement utilisés dans l’industrie, tant pour les liquides que pour les gaz et vapeurs, propres ou légèrement chargés.
VERSIONS
- Version archivée 1 de juil. 1981 par Claude GAILLEDREAU
- Version archivée 3 de sept. 2008 par Claude GAILLEDREAU
- Version courante de oct. 2024 par Emmanuel THIBERT
DOI (Digital Object Identifier)
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2. Aperçu théorique
2.1 Fluides incompressibles
On considère comme incompressible un fluide dont la masse volumique ne varie pas de façon sensible sous l’effet de la dépression mise en œuvre pour mesurer sa vitesse d’écoulement. L’objet de cet article étant avant tout l’ingénierie et la pratique des mesures de débit par appareil déprimogène, nous y limiterons les développements théoriques, qui pourront être consultés dans les ouvrages de base. Un bref résumé peut en être fait, cependant, à partir de l’équation de conservation de l’énergie, établie en 1738 par Daniel Bernouilli pour un fluide incompressible :
avec :
- V :
- moyenne sur une section droite de la vitesse d’écoulement du fluide
- z :
- hauteur (cote) par rapport à un plan horizontal de référence, arbitraire
- g :
- accélération de la pesanteur
- P :
- pression statique (absolue) du fluide
- ρ :
- masse volumique du fluide.
Le premier terme de l’équation [1] exprime l’énergie cinétique du fluide et le second son énergie potentielle gravitationnelle. Appliquons cette relation à deux sections d’une conduite fermée telles que (1) et (2) de la figure 1, conduite que nous supposerons horizontale, de sorte que le terme gz soit constant, il vient :
Cette équation peut aussi s’écrire, en supposant le fluide incompressible de sorte que ρ1...
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