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Roger FRANK : Ingénieur Civil des Ponts et Chaussées - Docteur-Ingénieur, Docteur ès Sciences Physiques - Directeur du Centre d’Enseignement et de Recherche en Mécanique des Sols (CERMES) - Professeur adjoint de Mécanique des Sols à l’École Nationale des Ponts et Chaussées
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Lire l’articleINTRODUCTION
Ce chapitre est une refonte de la précédente édition rédigée par François Bourges et Roger Frank.
Les fondations profondes sont celles qui permettent de reporter les charges dues à l’ouvrage qu’elles supportent sur des couches situées depuis la surface jusqu’à une profondeur variant de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres, lorsque le sol en surface n’a pas une résistance suffisante pour supporter ces charges par l’intermédiaire de fondations superficielles (semelles ou radiers : cf. chapitre spécialisé dans ce traité .
Pour le calcul, les deux types de fondations (profondes et superficielles) se différencient essentiellement par la prise en compte d’un frottement sur les parois latérales de la fondation.
Pour les fondations profondes, le mode de travail et l’interaction avec le sol environnant conduisent à introduire la notion de profondeur critique 3.1.3.4, mais qu’on peut définir, en première approximation, comme le niveau au-dessous duquel, en sol homogène, la résistance sous la base n’augmente plus. Les fondations profondes, stricto sensu, ont leur base située au-dessous de cette profondeur critique : ce sont les pieux, les puits et les barrettes.
Les barrettes sont des parois moulées porteuses, qui bien que de forme différente et faisant appel à une technique d’exécution particulière, ont en général un comportement comparable à celui d’un pieu moulé en place sans tubage 1.2.
Entre les deux extrêmes, fondations superficielles et fondations profondes, on trouve les fondations semi-profondes, dont la base se situe au-dessus de la profondeur critique, mais pour lesquelles le frottement latéral ne peut être négligé : il s’agit des pieux ou parois de faible longueur et de tous les types de caissons. Il n’y a pas de méthode de calcul propre à cette catégorie de fondations qui ne constituent que des cas particuliers ; il faudra adapter, suivant les cas, les méthodes retenues pour les fondations superficielles ou pour les fondations profondes.
Dans le cadre de ce chapitre, on restera dans le domaine classique des pieux, que leur longueur soit ou non supérieure à la profondeur critique (les barrettes pouvant s’y rattacher de façon relativement simple).
On ne développera pas les fondations sur caissons, dont les problèmes spécifiques résident essentiellement dans les techniques de mise en œuvre.
VERSIONS
- Version archivée 1 de mai 1989 par François BOURGES, Roger FRANK
- Version courante de déc. 2019 par Roger FRANK, Fahd CUIRA, Sébastien BURLON
DOI (Digital Object Identifier)
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3. Pieu isolé sous charge axiale
3.1 Définitions. Introduction
On développe ici principalement les méthodes de détermination de la capacité portante des pieux basées sur les résultats d’un essai statique de chargement ou sur les résultats d’essais pressiométriques et pénétrométriques. Ces recommandations sont issues des résultats de plus de 200 essais de chargement statique de pieux en vraie grandeur réalisés par les Laboratoires des Ponts et Chaussées depuis 1964 [4]. Elles forment les bases des Règles techniques de conception et calcul des fondations des ouvrages de génie civil [6].
Par ailleurs, on donne des indications sur l’utilisation des méthodes dynamiques.
Tout ce qui est dit dans ce paragraphe concerne aussi bien les pieux inclinés que les pieux droits, à condition de considérer les charges axiales.
HAUT DE PAGE3.1.1 Charge limite et charge de fluage
Considérons un pieu dont la base est située à la profondeur D dans un sol homogène (figure 10). Ce pieu, dont on néglige le poids, est chargé axialement en tête par une charge Q.
Si l’on accroît progressivement Q à partir de 0, le pieu s’enfonce en tête, de st , et la courbe représentant Q...
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