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1 - DURABILITÉ

2 - FINITIONS

  • 2.1 - Spécificités des finitions en bois
  • 2.2 - Les vernis
  • 2.3 - Les lasures
  • 2.4 - Les peintures
  • 2.5 - Autres produits
  • 2.6 - Entretien et rénovation

| Réf : C926 v1

Durabilité
Matériau bois - Durabilité. Finitions

Auteur(s) : Marie‐Christine TROUY‐TRIBOULOT, Pascal TRIBOULOT

Date de publication : 10 févr. 2001

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Auteur(s)

  • Marie‐Christine TROUY‐TRIBOULOT : Ingénieur, Docteur de l’université Henri-Poincaré, Nancy 1 - Diplômée en xylologie fondamentale, Paris VI - Chef de travaux pratiques ENSAM à l’ENSTIB, École nationale supérieure des technologies et industries du bois

  • Pascal TRIBOULOT : Ingénieur, Docteur-ingénieur de l’université de technologie de Compiègne - Professeur à l’ENSTIB

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INTRODUCTION

Pertains êtres vivants se nourrissent de bois. La conservation des propriétés du matériau pendant un temps défini nécessite une connaissance des agents biologiques de dégradation (il s’agit surtout des champignons et des insectes, notamment les coléoptères et les termites), de leur mode de développement, et de la résistance naturelle des essences. Le traitement chimique doit être considéré comme une solution de dernier recours permettant de conférer si nécessaire une plus grande durabilité au matériau. Il doit être choisi en fonction des risques et de la durée de vie attendue du produit ou de l’ouvrage en bois.

Par ailleurs, le bois doit également être protégé contre l’agression des agents atmosphériques ; les finitions assurent cette finition et mettent en valeur l’aspect du matériau.

Nota :

Cet article fait suite à l’article [Matériau bois- Structure et caractéristiques] Matériau bois. Structure et caractéristiques.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-c926


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1. Durabilité

1.1 Les champignons

  • La nutrition

    Les champignons ou mycètes ne sont plus considérés aujourd’hui comme des végétaux inférieurs. Ils constituent un règne à part entière et présentent des points communs avec les végétaux (immobilité, présence d’une paroi cellulaire, possibilité d’une propagation végétative) et avec les animaux (hétérotrophie, présence du polysaccharide aminé « chitine » dans les parois cellulaires des champignons et dans l’exosquelette des insectes). Ils ont la particularité de se nourrir par absorption : ils digèrent la nourriture à l’extérieur de leur corps en libérant des enzymes dans le milieu. Les petites molécules issues de l’hydrolyse enzymatique sont ensuite absorbées par le champignon.

    Le fonctionnement des enzymes digestives nécessite la présence d’eau, c’est pourquoi les champignons se développent sur des milieux humides. Concernant les champignons qui attaquent le bois, une réserve doit cependant être émise à propos de la mérule pleureuse (Serpula lacrymans ). Présent surtout au niveau des caves, cet agent de pourriture possède un mycélium intraligneux qui lui permet de s’installer dans le bois et de le digérer et un mycélium superficiel sous forme de voiles ou de cordonnets qui lui permet de « voyager », c’est‐à‐dire de passer au‐dessus de matériaux non attaquables ou à travers des joints de maçonneries, et surtout de transporter l’eau nécessaire à son développement depuis une zone humide précédemment colonisée jusqu’à un bois sec. La mérule peut ainsi en passant à travers les murs envahir plusieurs habitations mitoyennes. C’est le champignon le plus redoutable pour les constructions. La lutte curative contre la mérule débute toujours par la recherche de la source d’humidité dans le local infesté et les locaux adjacents.

    Les milieux confinés sont favorables car l’eau produite par la respiration du champignon n’est pas évacuée et contribue à maintenir une certaine humidité dans le milieu.

    Les champignons sont des organismes aérobies. Les milieux trop humides ne leur conviennent pas car l’oxygène n’y est plus assez abondant.

    L’hétérotrophie (incapacité à utiliser le carbone minéral) des champignons conditionne leur mode de vie : ce sont soit...

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