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Jean-Marc BERLAND : Docteur en Sciences et techniques de l'Environnement de l'Ecole nationale des Ponts et Chaussées - Chef de projet à l'Office international de l'eau
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Lire l’articleINTRODUCTION
Avant d’être considéré comme une alternative au système d’assainissement collectif, l’assainissement non collectif, parfois encore appelé « assainissement autonome », voire « assainissement individuel », a été la règle générale.
Au début du 20e siècle, rares étaient les unités de traitement des eaux résiduaires urbaines. De plus, la collecte des eaux usées domestiques ne se limitait qu’aux centres des très grandes villes. Les systèmes de collecte et de stockage des excrétas (fosses « étanches ») étaient la règle. Dans l’immense majorité des cas, ces fosses étaient loin d’être étanches. Parfois même était percé un trou en fond de cure afin de laisser fuir la partie liquide des excrétas et réduire ainsi la fréquence des vidanges, opérations toujours coûteuses.
Du fait de sa faible densité et de la structure de son habitat, la France gardera toujours une forte proportion de la population raccordée à des dispositifs d’assainissement non collectif, qu’ils soient unifamiliaux ou regroupés.
S’assurer de la bonne qualité des pratiques en matière d’assainissement non collectif est donc essentiel.
Nous allons donc, dans cet article, établir un état de l’Art des différentes techniques utilisables, y compris certaines qui ne peuvent être utilisées qu’après dérogation de la part des Services préfectoraux ou des Communes.
Puis, nous aborderons la question des missions d’un Service public d’assainissement non collectif (SPANC). Nous décrirons les différentes procédures de contrôle qui doivent être mises en place au niveau de la conception, de la réalisation, de l’entretien des dispositifs d’ANC et de la gestion des matières de vidange.
Cet article fait suite à l'article - L’Assainissement Non Collectif C3842v2 - qui comprend les articles :
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C3842v2 - Techniques et gestion
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C3843 - Les différentes filières de traitement
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C3844- La compétence obligatoire d’un SPANC : les Contrôles
VERSIONS
- Version courante de nov. 2023 par Jean-Marc BERLAND
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4. Autres dispositifs
L’article 4 de l’arrêté du 7 septembre 2009 fixant les prescriptions techniques applicables aux installations d’assainissement non collectif précise que les eaux-vannes peuvent être traitées séparément des eaux ménagères dans le cas de réhabilitation d’installations existantes conçues selon cette filière.
Dans ce cas, les eaux-vannes sont prétraitées dans une fosse septique et traitées conformément aux prescriptions de l’arrêté. S’il y a impossibilité technique, les eaux-vannes peuvent être dirigées vers une fosse chimique ou fosse d’accumulation étanche, après autorisation de la commune.
Nous allons donc détailler, dans ce paragraphe, ces deux filières avant de détailler le cas du puits d’infiltration.
4.1 Fosses chimiques
La fosse chimique a pour fonction la collecte, la liquéfaction et l’aseptisation des seules eaux-vannes. Elle ne traite pas les eaux ménagères. La réglementation exige qu’elle soit établie au rez-de-chaussée des habitations.
Le volume de la chasse d’eau sur une fosse chimique ne doit pas dépasser 2 litres. Le volume utile des fosses chimiques est au moins égal à 100 litres pour un logement comprenant jusqu’à 3 pièces principales. Pour des logements plus importants, ce volume doit être augmenté d’au moins 100 litres par pièce supplémentaire.
La fosse chimique doit conçue de manière à ce qu’aucune projection d’agents utilisés pour la liquéfaction ne puisse atteindre les usagers.
Les instructions du constructeur concernant l’introduction des produits stabilisants doivent être mentionnées sur une plaque apposée sur le dispositif (Annexe 1 de l’Arrêté du 7 septembre 2009 fixant les prescriptions techniques applicables aux installations d’assainissement non collectif).
HAUT DE PAGE4.2 Fosse d’accumulation
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Une fosse d’accumulation doit impérativement présenter les caractéristiques suivantes (figure 15) :
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être parfaitement étanche ;
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conçu de façon à permettre sa vidange totale ;
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hauteur...
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BIBLIOGRAPHIE
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(1) - CHABAUD (S.) - Influence du brofilm sur les performances des systèmes de traitement par infiltration dans le sol - Thèse (2007).
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(2) - Guide des procédés extensifs d’épuration des usées adaptés aux petites et moyennes collectivités - Office international de l’eau (2001).
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(3) - Guide des toilettes sèches - Ass. toilettes du monde (2009).
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(4) - SOeS, WICHMAN (M.) - Les logements non raccordés à un système d’assainissement des eaux usées par département - Commissariat général au développement durable Service de l’observation et des statistiques, CEMAGREF, DATAR (2009).
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(5) - DEHAINE (Ch.) - Matières de vidange d’assainissement autonome : un agrément est obligatoire - le syndicat agricole (2010).
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(6) - Agences...
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
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IMA – International Mineralogical Association
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Toilettes du monde
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Recommandations pour un usage sans risques de l’urine et des matières fécales dans les systèmes d’assainissement écologiques SCHONNING C. et STENSTROM T.A. – 2004
-
WHO : guidelines for the safe use of wastewater, excreta and greywater – volume IV
http://www.who.int/water_sanitation_health/wastewater/gsuww/en/index.html
-
Portail interministériel sur l’assainissement non collectif
http://www.assainissement-non-collectif.developpement-durable.gouv.fr
-
Recueil de textes sur l'assainissement communal
http://assainissement.developpement-durable.gouv.fr/recueil.php
-
Spanc.fr – Le site de promotion de promotion...
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