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2 - JONCTION DE DEUX PANS DE COUVERTURE

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7 - VISITES DE CHANTIERS

8 - ENTRETIEN DES CHÉNEAUX ET DESCENTES

| Réf : C1075 v1

Jonction de deux pans de couverture
Évacuation des eaux pluviales

Auteur(s) : Roger CANÉPARO

Date de publication : 10 août 1979

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Auteur(s)

  • Roger CANÉPARO : Ingénieur de l’École Spéciale des Travaux Publics, du Bâtiment et de l’Industrie - Architecte, Ancien élève de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts - Professeur d’Architecture et de Construction Générale à l’École Spéciale des Travaux Publics, du Bâtiment et de l’Industrie

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INTRODUCTION

Les eaux atmosphériques, provenant des précipitations, peuvent être recueillies en surface par les toits, les rues, etc., ou en profondeur par les drainages. Ces eaux, dont la quantité est variable, entraînent parfois du sable qui risque, par frottement et usure mécanique, d’endommager les canalisations. Chimiquement, ces eaux sont neutres et ne présentent aucun danger de corrosion. Elles peuvent être déversées, sans risque, dans la nature.

On peut distinguer :

  • la collecte des eaux de surface, surtout en zone urbaine ; en zone rurale, l’infiltration dans le sol peut être suffisante pour permettre l’élimination de ces eaux, ce qui impose des drainages ;

  • la collecte des eaux de toiture : elle diffère suivant l’implantation de la construction ; même en zone urbaine, ces eaux peuvent être directement absorbées par le sol et ne pas encombrer le réseau urbain d’égout.

Dans cet article, il ne sera question que des eaux de toiture (collecte et acheminement au niveau du sol).

La section des ouvrages doit être calculée largement et pour un versant déterminé ; les profils auront une forme simple, ne comportant pas d’angles vifs et permettant des visites aisées.

La vitesse d’écoulement étant fonction de la pente, de la nature des parois et de la forme de la section, il faut donc faire un choix réfléchi de ces données de base. La pente ne doit pas être inférieure à 5 mm par mètre (0,5 %), sauf pour les chéneaux en fonte ou en tôle goudronnée qui peuvent être posés à l’horizontale mais risquent alors de se garnir de dépôts (sables, feuilles mortes, etc.).

Les eaux sont récupérées suivant une surface horizontale (caniveaux et canalisations enterrées), et pour les toitures à pans on considère :

  • la surface au sol ;

  • la surface des versants de couverture ;

  • l’importance maximale des pluies (moyenne prise durant les dix dernières années ; § 1.1).

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-c1075


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2. Jonction de deux pans de couverture

L’arête formée par l’intersection d’un terrasson et d’un brisis, dans un toit à la Mansard, nécessite l’exécution d’un ouvrage spécial de zinguerie que l’on appelle membron.

On donne parfois au membron un caractère ornemental qui améliore l’aspect de la couverture : on dispose sur l’angle du brisis un bourseau en bois mouluré dont l’importance est fonction de celle de la couverture. On habille le bourseau avec du métal, en prévoyant un ourlet à la partie inférieure pour recouvrir les matériaux de couverture du brisis (figure 6).

Avec un terrasson en zinc, le métal de couverture recouvre le bord supérieur du membron ; dans le cas de la tuile, on interpose une bavette en zinc sous le dernier rang de tuiles pour assurer un bon raccord avec le membron.

Le membron en larmier (figure 7) est traité plus simplement. Il se compose essentiellement, à l’égout du terrasson, d’un larmier terminé par un ourlet, qui vient recouvrir une bavette posée au bord supérieur du brisis.

On peut réaliser une toiture ornementale en combinant les garnitures métalliques du membron et les arêtiers du brisis (figure 8).

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