Présentation
Auteur(s)
-
Roger CANÉPARO : Ingénieur de l’École Spéciale des Travaux Publics, du Bâtiment et de l’Industrie - Architecte, Ancien élève de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts - Professeur d’Architecture et de Construction Générale à l’École Spéciale des Travaux Publics, du Bâtiment et de l’Industrie
Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.
Lire l’articleINTRODUCTION
Les eaux atmosphériques, provenant des précipitations, peuvent être recueillies en surface par les toits, les rues, etc., ou en profondeur par les drainages. Ces eaux, dont la quantité est variable, entraînent parfois du sable qui risque, par frottement et usure mécanique, d’endommager les canalisations. Chimiquement, ces eaux sont neutres et ne présentent aucun danger de corrosion. Elles peuvent être déversées, sans risque, dans la nature.
On peut distinguer :
-
la collecte des eaux de surface, surtout en zone urbaine ; en zone rurale, l’infiltration dans le sol peut être suffisante pour permettre l’élimination de ces eaux, ce qui impose des drainages ;
-
la collecte des eaux de toiture : elle diffère suivant l’implantation de la construction ; même en zone urbaine, ces eaux peuvent être directement absorbées par le sol et ne pas encombrer le réseau urbain d’égout.
Dans cet article, il ne sera question que des eaux de toiture (collecte et acheminement au niveau du sol).
La section des ouvrages doit être calculée largement et pour un versant déterminé ; les profils auront une forme simple, ne comportant pas d’angles vifs et permettant des visites aisées.
La vitesse d’écoulement étant fonction de la pente, de la nature des parois et de la forme de la section, il faut donc faire un choix réfléchi de ces données de base. La pente ne doit pas être inférieure à 5 mm par mètre (0,5 %), sauf pour les chéneaux en fonte ou en tôle goudronnée qui peuvent être posés à l’horizontale mais risquent alors de se garnir de dépôts (sables, feuilles mortes, etc.).
Les eaux sont récupérées suivant une surface horizontale (caniveaux et canalisations enterrées), et pour les toitures à pans on considère :
-
la surface au sol ;
-
la surface des versants de couverture ;
-
l’importance maximale des pluies (moyenne prise durant les dix dernières années ; § 1.1).
DOI (Digital Object Identifier)
Cet article fait partie de l’offre
Le second oeuvre et l'équipement du bâtiment
(92 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Présentation
6. Conseils aux techniciens du gros œuvre et du lot couverture
On s’aperçoit encore trop souvent que le problème d’évacuation des eaux de pluie jusqu’au niveau du sol n’est pas pris en considération comme il le mériterait par l’entreprise du gros œuvre. En fin de chantier, on se rend compte des inconvénients de solutions trop hâtives.
Il est nécessaire de :
— demander à l’architecte de confirmer les points de localisation des descentes d’EP, en relation avec le système de canalisations enterrées au niveau du sol, pouvant reprendre lesdites eaux ;
— voir si les emplacements des tuyaux de descente ne nuisent pas à l’esthétique des façades ; c’est au maître d’œuvre de trouver la meilleure solution à ce sujet, au stade d’avant-projet ;
— s’assurer que le devis descriptif prévoit bien, dans le lot couverture, des sections de gouttières, chéneaux, descentes, en conformité avec les normes en vigueur (NF P 30-201) ;
en principe, 1 cm2 de section de tuyaux évacue l’eau tombée sur 1 m2 de couverture (surface en projection horizontale) s’il est raccordé à la gouttière par un moignon cylindrique. Toutefois, la pente donnée à la gouttière intervient également sur le débit du tuyau, ainsi que sur le profil de sa section droite (tableaux 1 et 3) ;
— prendre les dispositions pratiques suivantes dans le cas des toitures-terrasses (article Étanchéité. Toitures-terrasses [C 1 045] dans ce traité) :
-
passages pour les moignons de raccordement des tuyaux de descentes dans les planchers ou acrotères,
-
défoncement de forme pour constituer la cuvette et loger les collerettes du fourreau en cuivre et du moignon en plomb,
-
passage pour le trop-plein dans la hauteur du relief d’étanchéité, à 5 cm...
Cet article fait partie de l’offre
Le second oeuvre et l'équipement du bâtiment
(92 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive
Conseils aux techniciens du gros œuvre et du lot couverture
Cet article fait partie de l’offre
Le second oeuvre et l'équipement du bâtiment
(92 articles en ce moment)
Cette offre vous donne accès à :
Une base complète d’articles
Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques
Des services
Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources
Un Parcours Pratique
Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses
Doc & Quiz
Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive